Un petit avion a été aperçu par plusieurs témoins dans le secteur du pôle chimique dans la minute qui a précédé et suivi l'explosion. Un témoin, patient dans une chambre du CHU de Rangueil qui donnait vue sur l'héliport du CHU, a vu ce petit avion quelques secondes après la catastrophe au-dessus de l'Hôpital. Un autre témoin, employé à l'Hôpital Marchant, a aussi vu un petit avion juste avant l'explosion et a même été étonné par le bruit qu'il faisait. Le modèle le plus souvent mentionné par les témoins pourrait être un Cessna.


Ce Cessna et son pilote ont pu être identifiés dans la journée même de la catastrophe par un habitué de l'aérodrome de Muret-Lherm qui a décrit sur internet cette journée dans les heures mêmes qui ont suivi la catastrophe.

Email diffusé sur le net par son auteur Alain Blandy depuis Muret...

Toulouse ville rose !!! son cratère !

From: IMCP
Subject: Toulouse ville rose !!! son cratère... !
Date: Fri, 21 Sep 2001 14:26:10 -0700

ce matin vendredi, on est un groupe de travail dans un bâtiment juste à côté de la gare de Muret quand apres 10 heures... ça bouge un peu dans la salle, avec un tres gros bang !!!
on sort a l'exterieur ??? !!! ? ! ?!
rien !
pas une sirenne !
seule une alarme de voiture quine !
la gare est toujours la ???
on re-rentre dans le bâtiment et on "essai" de reprendre la reunion...
mais on pense a autre chose (à la derniere reunion de travail, on avais appris dans cette même salle, les attentats aux Amériques), on espère et on suppute des trucs rassurants.
"une bouteille de gaz ?"
"un bang : M Gesaut a du lacher le Concorde dans le coin ?"
"c'est peut etre l'usine de feux d'artifice "Lacroix" du coin qui a ENCORE sauté"
un appel telephonique arrive...
un lycéen reclame sa mère : "je doit partir; mon fils me réclame, ça a sauté dans son lycée a TOULOUSE !"
TOULOUSE !!!! ????
si l'explosion vient de Toulouse, vu ce qu'on a ressenti ici à Muret, (à 15KM environ de là)... ça doit pas être une simple bouteille de gaz !
"c'est pas possible un truc pareil ?"
"A moins que cela soit une attaque simultanée ?" ...
du coup on prend nos affaires, on quitte le bâtiment et on va dans la rue vers les auto-radios, à la pêche aux infos !
il sont cons ces journalistes... ils vont nous renseigner oui ou Mer.. au lieu de passer de la musique ...
on cherche sur les fréquences et on tombe sur un bout de phrase : "explosion le long de la rocade à hauteur du Mirail"
je re-rentre dans le bâtiment pour téléphoner chez moi par le téléphone fixe (les portables sont dejà nazes) : "ici la maison a bougé, les portes se sont ouvertes" me dit ma mère de 74 ans !
sa maison est à 12 km de Toulouse, je suis à 10 km d'elle et à 15 km du Mirail !
la bombe, moi et ma mere on est sur un triangle vaguement équilatéral ! il y a donc VRAIMENT une GROSSE explosion !
retour aux auto-radios... les infos commencent à arriver : "usine pétrochimique".
AZF ou la SNPE ?
supputation
"putin si c'est ca ! c'est juste sous l'axe d'approche de Blagnac... un kamikaze...et pourquoi là ? les ISLAMISTES vont tout de même pas se faire sauter dans le MIRAIL !"
"ou alors c'est Bush l'amerloque qui bombardé !"
"ou c'est dejà la guerre !"
mon père a travaille plus de 37ans à AZF et a été gazé par du PHOSGENE dans cette usine classe plus que dangereuse...
je quitte la gare de Muret.
...plus aucun train, les convois de voitures vides sont arrêtés.
je vais a l'aérodrome de Muret, le vent est à l'autan (ouest) mais c'est plus loin !!
le controleur local a déjà fermé l'aérodrome !!!
je regarde la carte aéronautique des vents : pourrais faire mieux !
le bar est degueulasse, je fais la vaiselle histoire de faire quelque chose...je bouffe un bout de calandos qui traine par là... et on discute...
TLT (télé Toulouse) qui s'est ressaisi entre temps diffuse des messages...: "c'est pas un attentat (tu parles)... tout va bien (ah bon !)... restez enfermés chez vous en atmosphère confiné (bien... puisqu'il n'y pas de danger !)... la rocade est fermée ne sortez pas"
plus ils en rajoutent, moins on les croit,... et on commence de plus en plus, à tout comprendre a l'envers !!!
"on a deux avions en l'air me dit la secrétaire et l'aérodrôme est fermé"
le PA28 est parti et l'autre le CESSNA est parti a Graulhet en passant par dessus Toulouse juste avant l'explosion !... c'est lui le kamikaze ?!
"il y avait qui dans le cesnna ?"
"M Delga !... je vais voir ce qui se passe chez moi ! je reviens plus tard !" me réponds la secrétaire.
côté kamikaze... je suis tranquille, mais l'avion il est ou ?
on rentre les avions qui restes et on ferme les portes !
bonne intuition,... aussitôt après : il arrive "deux photographes de l'agence Gama de Montpelier" en voiture ... qui veulent louer un avion pour survoler AZF et faire des photos !!!
"l'aérodrome est fermé !!!"
"allez voir à côté aux hélicos !"
on leur indique que "sur les hauteurs du côté de Rangueil, ils auront vue plongeante sur AZF"
je ne leur demande pas si il on sur eux des "cutters" et je suis soulagé de les voir partir !!!
le téléphone avec la tour à 300m ne passe plus !
je vais voir directement le contrôleur pour avoir des nouvelles de nos avions ...
le Bria rappelle au club : on a les traces du CESSNA au secondaire et elles continuent (les traces) après l'explosion !
bon pour le CESSNA tout à l'air d'aller côté PA28 : Laetitia m'envoie un fax "Cedric est coincé a Auch"
"bordel Leati le numéro de fax pour la réponse... tu l'a mis où ?"

TLT (Télé Toulouse) : "le premier Ministre arrive, le président le suit"
à 16 heures la réunion de crise est annoncee
a 16 heures 30 je vais trouver le contrôleur
"c'en est où cette réunion ? on a un avion a Auch !"
"je sais pas... j'attends les ordres !" (quel ordres ?)
je repars au club (il quitte son job à la tour à 20H, il fait alors encore jour ...) on "verra" plus tard !
le CESSNA de retour de Graulet se déroute sur un terrain privé, sans téléphone, et sutout sans contrôleur !
Entre temps, Cedric depuis Auch indique aux autorités "si le temps se couvre a Auch je rentre a Muret !"
le contrôleur téléphone au club pour nous dire que le "PA28 rentre de Auch" et on le met dans le hangar !
Le trafic aéronautique sur Toulouse est rétabli a 16H par contre a Muret il y aurait un notamment qui ferme le terrain jusque à 9h demain matin !
la secrétaire téléphone alors aux lèves tôt qui avaient envisagé de voler demain samedi à 8 heures qu'il peuvent dormir une heure de plus !
je quitte Muret et rentre chez moi après un petit détour vers le nord...
Toulouse ville rose (avec un nuage chimique rose !)
pour l'odeur y a un buggue... c'est pas vraiment l'odeur de la rose !
bref encore une journée à la con : je m'attendais à voir arriver les bombes sur la gare, les hélicos sur la base, les blessés, les bonbardiers...
rien quedalle... suis très déçu !!!... et un "peu" soulagé !

BLANDY Alain Tel 06 70 50 67 44


La question est de savoir s'il était normal qu'un tel avion soit au-dessus du secteur du pôle chimique au moment de la catastrophe.

La réponse m'a été donnée à Blagnac par le Commandant de la Police des Airs et des Frontières, Jean-Jacques Brossard : NON. Non seulement le pilote, venant de l'aérodrome de l'Herm et allant à l'aérodrome de Graulet-Mondragon, aurait dû se signaler à Francazal et suivre la consigne de contourner par le Nord de Toulouse, mais il était strictement interdit de survoler le secteur du pôle chimique et de parcourir l'espace aérien du CHU de Rangueil. Seuls, les appareils officiels comme ceux du SAMU, de la police, des Douanes, de la Gendarmerie ou de EDF pouvaient se permettre ce genre de vol, et, dans tous les cas, une trace a forcément été laissée aux centres de contrôle aérien de Blagnac et de Francazal.

Dans toute l'enquête, aucune trace technique de ce vol n'a été fournie alors qu'apparemment on peut connaître le pilote grâce au témoignage écrit et publié d'Alain Blandy : M. Delga.


Eric et Serge Delga sont effectivement très connus à l'aérodrome de L'Herm puisque qu'ils sont chacun responsable de deux aéro-clubs comme l'indique l'annuaire de la Direction Générale de l'Aviation Civile : club de Clément Ader pour Eric et club de Jean-Marie Bonnafé pour son père Serge.



Un des Cessna de l'Herm était effectivement très utilisé par Serge Delga, le F-BPIU, le plus puissant de sa gamme dans cette aérodrome.




M. Serge Delga, père d'Eric Delga, est un personnage connu à Muret. Il possèderait notamment les murs du cinéma "Le Mermoz" à Muret. Tout comme son fils, il exerçait en 2001, dans le milieu des assurances.
J'ai pu avoir la preuve que Serge Delga faisait partie de la même loge maçonnique toulousaine liée au Grand Orient de France que le bâtonnier de l'ordre des avocats en 2001, Jean-Louis Matheu. Le sénateur pyrénéen Bertrand Auban, maire d'Eup, ami et fidèle soutien du Président du Conseil Général de Haute Garonne Pierre Izard, fait aussi partie de cette loge maçonnique locale qui ne contient que quelques dizaines de membres !

Le Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie Laurent Fabius a apparemment été présent entre Blagnac et Labège en hélicoptère au moment de l'explosion. Il a contredit la version de témoins de Labège en affirmant avoir atterri à Blagnac près de 20 minutes après l'explosion... mais M. Fabius aurait-il été le seul observateur potentiel de cette explosion du 21 septembre 2001 ?
L'hypothèse, que dans le cadre d'un projet technologique ayant lieu en partie dans l'espace aérien du Sud de Toulouse, l'information détenue par quelques politiques avisés de la région de Toulouse, ait pu motiver la présence, à la "bonne" heure, d'observateurs pilotes de confiance et chevronnés, peut être émise mais elle ne reste qu'une hypothèse.
Tous ces aspects, concernant ce fameux Cessna, ont été entièrement éludés par la justice. Seule l'association des anciens salariés d'AZF, "Mémoire et Solidarité AZF" et son avocat Me Jean-Luc Forget ont insisté pour demander des explications à la justice sur les nombreux indices de présences aériennes avant, pendant et après l'explosion. Des démarches pour pouvoir interroger des organes militaires ont même été entreprises par cette association. En vain !. La justice n'a jamais estimé que cela était utile et n'a jamais cherché pendant des années à récolter toutes les données de traçage des vols dans cette matinée du 21 Septembre 2001.

Le rôle de tous les autres avocats des dizaines d'autres parties civiles, pour éclaircir cette piste aérienne des plus intéressantes, semblent avoir été complètement nul. Aucune curiosité de leur part face à des témoignages troublants et très sérieux. La position très influente, en 2001, du bâtonnier de Toulouse Jean-Louis Matheu, et ses amitiés maçonniques du Grand Orient auraient-elle permis une telle carence dans l'enquête ?
Peut-être..., mais apparemment, ces amitiés n'ont pas gêné Me Matheu pour obtenir le 14 Juillet 2004, la haute distinction de Chevalier de la légion d'Honneur justement pour ces glorieuses actions dans le cadre de la mobilisation des avocats sur l'affaire AZF. Une grosse mobilisation a été effectivement obtenue de nombre d'avocats pour préparer et argumenter tous les dossiers concernant les dégâts matériels et humains consécutifs à la catastrophe mais très peu d'entre eux se sont sentis concernés par la recherche de la vérité et pour étudier les témoignages incompatibles avec la thèse officielle.
L'obtention des trajectographies aériennes par la justice aurait dû faire partie des démarches juridiques de base dans une enquête comme celle d'AZF. Seule une toute petite série de trajectographies a été collectée et limitée entre 10H00 et 10H30 pour des aéronefs civils décollant ou arrivant à Blagnac et passant au-dessus de l'usine AZF dans ce créneau horaire. Ça limite beaucoup le spectre des recherches et le Cessna de M. Delga qui venait de L'Herm, tout comme l'avion de ligne vu par le pilote gendarme Thierry Chapelier qui a décollé à 10H35, sont passés au travers...! Ce genre de détail a échappé à tous les avocats des parties civiles qui avaient pourtant accès au dossier, aux témoignages déposés, à l'audition du pilote gendarme et aux trajectographies dès 2002 !




Le 2 Décembre 2004, le SRPJ entend, par hasard, lors d'une audition, un témoin qui parle de M Serge Delga. Outre son témoignage D5371 insolite issu d'une maison le long du chemin des Etroits, parlant des deux phases d'événements explosifs et de la présence d'effets lumineux antérieur et postérieur à l'explosion, ce témoin apprend à la justice que M. Serge Delga a bien annoncé avoir été en vol à l'heure de l'explosion et avoir échappé de peu à la catastrophe juste après être passé au Sud du pôle chimique.




Serge Delga est alors auditionné par la justice le 12 Décembe 2004 (D5572).



Il confirme son vol avec son Cessna immatriculé F-BPIU et lui appartenant depuis Mai 2001. Il décrit par étape son déplacement de l'aérodrome de Muret à celui de Graulhet, passant à plus de 4 km au Sud d'AZF. Il remet un livret de bord de son Cessna de cette semaine là.



Et quelle surprise... ?

Son Cessna a décollé à 10H00 de Muret le 21 Septembre 2001, mais son dernier vol avant ce décollage indique qu'il a atterri à la base de Francazal le 19 Septembre 2001.
Etrange...!



On s'aperçoit, de plus, que le code de l'aérodrome de Muret LBFR est en fait raturé. Le "R" rature un "F" et donc remplace Francazal "LFBF" en Muret "LFBR".



Comment un pilote aurait-il pu laisser une telle erreur après un raturage : un Cessna ne peut changer d'aérodrome sans décollage.
Cette rature a peu de chance d'être celle du pilote... il l'aurait changé correctement sur les deux lignes... d'autant que ce carnet de bord est aussi géré par son fils Eric Delga qui le remplit également.
Mais si M. Delga a laissé au SRPJ un exemplaire de son livret sans rature avec deux fois LFBF pour Francazal, comment se fait-il qu'il confirme dans son témoignage qu'il a bien décollé de Muret.
Etait-il certain par exemple que le SRPJ allait raturer pour lui le code sur les deux lignes du 19 et 21 Septembre 2001 ?
- Possible et possible qu'il ait sous-estimé les policiers qui l'ont interrogé !

Etait-il certain de ne jamais être inquiété pour cette contradiction ?
- Possible aussi, si ces relations avec les militaires existent bien, pourquoi craindre quelquechose d'un SRPJ déjà très frileux sur la piste des aéronefs ?

Que faisait-il sur la base militaire de Francazal avec son Cessna dont il est propriétaire depuis Mai 2001 ?
Pourquoi avoir fait un faux-témoignage ?
S'il a décollé de Francazal le 21 Septembre 2001, quelques minutes avant l'explosion, serait-il bien le pilote de l'avion de tourisme aperçu par les témoins ?
Et pourquoi une telle coïncidence ?
Pourquoi ce petit avion civil est-il resté plus de 36 heures à Francazal comme le montre son livret de bord ?
A-t-il été équipé tout spécialement avant de décoller le 21 Septembre 2001 ?

Pourquoi le SRPJ n'a pas vu cette incohérence sur ce livret ?
Pourquoi aucune autre investigation à cause de cette incohérence ?
Pourquoi aucune recherche alors que les témoignages d'aéronefs inattendus existent bien dans le dossier ?

Autre question annexe :

M. Delga conseigne aux policiers de vérifier ses horaires de vol à l'aérodrome de Muret. Il connaît cet aérodrome depuis 1957... c'est plus qu'un habitué, il est avec son fils responsable de deux aéroclubs principaux dépendant de cet aérodrome... il indique exactement comme se fait le roulement à la tour de contrôle de Muret.
...
Et encore pas de chance pour M. Delga, on ne pourra vérifier ses dires, l'aérodrome a supprimé les données d'enregistrement archivées. Rien ne sera communiqué au SRPJ. De qui se moque-t-on ?
M. Delga, le mieux placé pour conseillé le SRPJ sur le fonctionnement de l'aérodrome savait-il que les données seraient supprimées ?
Savaient-ils aussi que le SRPJ allait gentiment demander uniquement par téléphone à un seul responsable de la tour de contrôle ces documents ? Savait-il que ces policiers allaient gentiment raccrocher le téléphone en restant bredouille et sans insister, sans réaliser de perquisition, sans auditionner d'autres membres du personnel de la tour de contrôle pour bien vérifier que ces archives étaient supprimées ?

Et tout de même, quelle étrange attitude de la part des responsables de la tour de contrôle... !
Alors que bien d'autres aérodromes autour de Toulouse ont été capables de fournir sans aucun problème le traçage aéronautique des appareils le 21 Septembre 2001 (Pamiers, Castres-Mazamet, Tarbes, Pau, Auch, Montpellier, etc...), l'aérodrome de Muret et celui de Blagnac, comme par hasard, en ont été incapables...étrange !

Autre hypothèse tout aussi envisageable...:

Le document du dossier judiciaire montrant le livret de bord de Serge Delga est-il une copie retouchée de l'original ? Le SRPJ aurait-il eu intérêt à modifier les données de vol de Serge Delga entre le 19 et le 21 septembre 2001 pour des raisons qui échappe même à Serge Delga qui n'auarit alors pas du tout menti ? Quel objectif serait derrière cette manipulation sur le livret de bord ?


Pas de chance tout de même, le 21 Septembre 2001 est une journée exceptionnelle pour Toulouse, 10 jours après les attentats de New-York où les aéronefs ont eu un rôle primordial, et, cependant, les aérodromes autour de Toulouse ont pris soin de bien tout effacer pour que le jour où le SRPJ de Toulouse les demande, il n'y ait plus rien à fournir.
On peut même s'étonner du manque total de civisme de ces responsables qui pour aider la justice et éviter qu'elle perde du temps sur des pistes de recherche à priori inutiles auraient pu fournir ces données aériennes, à la fois pour qu'elles puissent bien les faire concorder avec tous ceux qui ont fourni les données aériennes et pour fortement aider la justice à comprendre des témoignages possibles d'aéronefs.
Ce réflexe simple, intelligent, civique, très naturel suite aux événements américains, apparemment, n'a pas effleuré ces responsables aéronautiques de la région de Toulouse. Ne serait pas un hasard justement ? Ces responsables n'auraient-ils pas eu des consignes pour cacher des informations justement ?




L'étude des quelques informations fournies par la base aérienne militaire de Francazal (D6555), le 8 Février 2005, permet de découvrir un autre mystère technique. La liste des informations de vols de la tour de contrôle de Francazal pour ce 21 Septembre 2001 au matin montre d'étranges ratures... comme par hasard, juste avant l'heure de l'explosion.



En regardant de plus près, c'est plutôt l'impression d'un collage d'une bande correctrice blanche sur laquelle du texte aurait été réécrit qui apparaît.




Un avion remplacerait sur cette ligne une information antérieurement écrite. Ne serait-ce pas le décollage du Cessna de M. Serge Delga ?

Sur la seconde page, les vols suivants sont indiquées portérieurement à 8h10 heure GMT, soit 10h10 pour l'atterrisage d'un Puma qui fut l'objet aussi d'un très gros problème avec le pilote Denis Heitz au procès. Ce dernier qui tenait à affirmer qu'à plus de 3 km de là l'enregistrement vidéo de France 3 à l'Ecole bellefontaine avait bien capté le bruit de son Puma, ne reconnut pas le son de cette vidéo lors du procès et se contredit à plusieurs reprises pour justifier cette reconnaissance sonore.
Après, la ligne suivante concerne le décollage en urgence de l'hélicoptère de la gendarmerie à 10h27.

Cette confusion sur cette ligne datée à 9h50, est encore aggravée par la communication par Francazal de la liste des décollages et atterrissages... Page 3 de ce document D6555 un raturage est effectué, cette fois-ci, bien proprement, changeant à la main le mot "décollage" en "atterrisage". Un avion Transall CTM 1475 aurait atterri à 9h50. On ne saura rien de plus sur cette avion, si ce n'est qu'il était apparemment basé à Francazal.