Un petit détail très surprenant a été cependant relevé dans le témoignage du pilote gendarme de l'hélicoptère AS 350 B immatriculé F-MJCC qui a pris l'initiative de survoler le site quelques minutes après l'explosion. Extrait du témoignage D3617 :


A 10H35, donc exactement 17 minutes après l'explosion du Hangar 221, la tout de contrôle de Blagnac laissait déjà décoller un avion de ligne! Nous étions encore dans la période très sensible des attentats New-Yorkais, l'espace aérien nord-atlantique était encore sous le coup de mesure de surveillance extrême et pourtant, à Toulouse, à peine 1/4 d'heure après l'explosion dans le pôle chimique, alors que le souffle de l'explosion avait été ressentie à plus de 25 km à la ronde et avait donc été très remarqué également à Blagnac, alors que les services de secours commençait à peine à prendre le chemin du pôle chimique sans savoir exactement le lieu exact de l'explosion principale, l'aéroport de Blagnac ne semblait absolument pas craindre une quelconque menace terroriste aérienne et laissait un avion de ligne décoller.
Ce détail au cours de l'audition n'a pas été relevé, ni vérifié. La liste des trajectographies fournie par la police des airs de Blagnac à la justice ne concernait que les aéronefs qui ont survolé AZF. Et ce témoignage très surprenant du pilote gendarme n'a éveillé aucune curiosité.