Zoom sur la trace depuis la photographie de la gendarmerie à 13H45 le 21 Septembre 2001




Zoom sur la trace depuis une vidéo de l'hélicoptère de la gendarmerie à 13H45 le 21 Septembre 2001






La trace brunâtre repérée sur la photo de l'hélicoptère d'EDF prise à peine 3H après l'explosion semble avoir un prolongement au delà des lèvres du cratère et semble atteindre la zone du cratère par une traversée de celui-ci et même concerner l'extrémité Ouest de la conduite d'eau brute.

En fait, ce prolongement n'en est pas un. La photographie a fait coïncider par hasard un prolongement mais des images prises plus au nord montrent deux traces bien indépendantes. La grande trace Nord-Ouest correspond en réalité à la formation d'un axe creusé de plus de deux à quatre mètres de large et de plus de 50 cm de profondeur légèrement évasé vers le Nord-Ouest.
Des journalistes de M6-Toulouse ont permis d'extérioriser, en Juin 2007, des rushes filmés par un des membres de l'hélicoptère de la gendarmerie entre 13H00 et 14H00. Pendant quelques secondes l'hélicoptère longe le cratère sur son côté Est et l'on peut voir de manière précise la forme de cette grande trace beaucoup mieux que sur la photographie de la gendarmerie.

La trace sombre de l'intérieur du cratère n'est pas du tout dans le prolongement. Elle est très large et moins bien délimitée. Elle est réellement sombre par rapport au reste du cratère recouvert en grande partie par le stock d'ammonitrate clair non consumé.



Cette trace Nord-Ouest est très impressionnante. Elle correspond à une traînée au sol large et profonde qui s'évase vers le coin Sud-Est du bâtiment RCU/SIS.
Les bords très rectilignes et marqués de cette trace dénotent une violence inouie du phénomène.
L'évasement et le retrait progressif de la profondeur au sol tendent à donner une direction de ce phénomène vers l'extérieur du Hangar 221 : Sud-Est vers le Nord-Ouest.
Les lèvres du cratère délimitent cette trace qui ne part qu'au delà.
Ces lèvres de plus d'un mètre de haut peuvent recouvrir le début de cette trace mais aucun certitude ne peut s'imposer à ce niveau sans un examen détaillé des meilleures images prises le 21 Septembre 2001.


Cratère d'AZF vers 13H45, trace Nord-Ouest vue depuis l'hélicoptère de la gendarmerie


Cratère d'AZF vers 13H45, trace Nord-Ouest vue depuis l'hélicoptère de la gendarmerie


Cratère d'AZF vers 13H45, trace Nord-Ouest vue depuis l'hélicoptère de la gendarmerie


L'axe central de cette trace passe à quelques mètres du coin Nord-Ouest du Hangar 221, côté façade Nord.



La trace prenant naissance dans la zone des lèvres du cratère, il est impossible qu'elle ait pu avoir été formée après l'explosion. Elle a été formée avant et/ou pendant l'explosion. La retombée de la terre et des composants du Hangar 221 sur le bord du cratère a eu lieu quelques centièmes de seconde après l'explosion. Les lèvres du cratère ont été formées sur une courte distance autour du cratère; les retombées au delà de ses lèvres ont pu aussi couvrir la grande trace préalablement sans pour autant beaucoup atténuer son creuset.

Plusieurs hypothèses concernant cette trace surgissent :

- celle d'un objet lourd monobloc bousculé violemment et rapidement par l'onde de choc principale de l'explosion du tas d'ammonitrate, râclant le sol au début et s'échappant de l'emprise du sol après coup. Mais aucun élément lourd extérieur n'a officiellement été retrouvé sur le bâtiment RCU... les témoignages des premiers salariés arrivés sur place n'ont pas noté la présence d'un tel objet et sur les images de 13H30 aucun objet imposant ne se trouve au bout de cette trace. L'hypothèse qu'il ait été projeté contre le coin Sud-Est du bâtiment RCU est envisageable mais tout de même très peu probable à cause de la présence de tout un espace sans effet sur le sol.

- celle du souffle de la grande explosion partiellement contenue et ne laissant s'échapper du mur du Hangar 221 qu'un faisceau violent. Cette hypothèse est peu probable lorsque l'on constate que les murs Ouest et Nord du Hangar 221 ont carrément été dispersés sur des dizaines de mètres. Aucune raison ne pourrait expliquer un tel filtrage très localisé de l'onde de choc. Seul le mur Sud du Hangar 225 a laissé quelques restes mais, de ce côté, le souffle n'a rien laissé au sol de particulier.

- celle, la plus probable, d'un souffle préalable à l'explosion parti du coin Ouest du cratère et format une trace recouverte partiellement après l'explosion. La régularité et la forte rectilignité des bords de cette trace renforce cette idée d'un souffle violent, râclant le sol depuis une source étroite et sous pression.
Cette source du souffle serait au ras du sol, voire même en sous-sol. Elle a marqué le sol et l'énergie de l'impact s'est dissipée en s'éloignant et en s'évasant. Si ce souffle est issu directement du tas d'ammonitrate, il émergerait de sa base inférieure et de sa partie ouest.

Les experts ont totalement ignoré ces informations; ils n'ont réalisé aucune analyse d'images et ont fait l'impasse totale sur cet étrange phénomène et cette impact au sol pourtant très bien photographié et filmé. La société Total n'a pas non plus cherché à étudier les images de la gendarmerie. La photographie numérique de la gendarmerie, depuis longtemps diffusée sur le net et dans la presse, montre cette très grande trace sombre avec, il est vrai, un effet d'optique supplémentaire qui faisait prolonger à tort cette trace avec une autre trace sombre très large sur le bord inférieur Ouest du cratère. Ce mystère n'a donc pas pu être ignoré des parties civiles, des avocats, des experts et des juges. Pourquoi un tel désintérêt ?

Voici la représentation des axes de cette trace sur les différentes vues :


Cratère d'AZF vers 13H45, trace Nord-Ouest vue depuis l'hélicoptère de la gendarmerie


Cratère d'AZF vers 13H45, trace Nord-Ouest vue depuis l'hélicoptère de la gendarmerie


Cratère d'AZF vers 13H45, trace Nord-Ouest vue depuis l'hélicoptère de la gendarmerie


La superposition de la topographie du cratère avec le plan du réseau d'eau brute et le plan de l'usine permet de confirmer la coïncidence de l'axe de la trace avec l'extrémité de la conduite d'eau brute souterraine de 40 mm de diamètre traversant l'axe du tas d'ammonitrate et l'axe central du cratère.


Superposition de la topographie du cratère avec le plan du réseau d'eau brute. Trace du souffle



Superposition de la topographie du cratère avec le plan du réseau d'eau brute. Zoom sur la trace du souffle



Dès le 25 Septembre 2001, le salarié d'AZF, Christian Fuentes décrivait des événements surprenants dans les secondes qui ont précédé l'arrivée du souffle. Il a notamment vu une colonne sombre émerger au Nord d'AZF dans un axe qui correspondrait bien à la position de la bouche incendie du Hangar 221. Il a aussi vu un éclair vertical dans l'axe de cette colonne !



Ce n'est que le 16 Janvier 2004 que son témoignage a été étudié sur le terrain. Mais cette étude du SRPJ de Toulouse très sommaire a volontairement été truquée pour surtout ne pas caler cette colonne à l'Ouest du cratère mais à l'Est. Et rien n'est sorti pour expliquer la présence de cet éclair vertical.















Cette grande trace Nord-Ouest entre le bâtiment RCU/SIS et le Hangar 221, siège d'aucun chemin avant l'explosion a été étonnamment effacée par la fabrication lors des travaux de déblaiement d'un chemin qui passe exactement dessus. L'enlèvement et l'aplanissement de la terre à ce niveau et son mélange avec le reste du décor a permis l'effacement de cette objet d'étude lié à l'explosion. Quelle coïncidence fâcheuse qui conforte le fait qu'aucun rapport d'expert ne parle de cette trace !

Comme cette trace a une profondeur de plusieurs dizaines de centimètres, a plusieurs mètres de large et plusieurs dizaines de mètres de long, il était difficile de dissimuler rapidement un tel impact si ce n'est en créant un chemin de déblaiement bien tassé dans la profondeur de ce chemin.

Cette dissimulation a pu être cependant involontaire...!

En effet, l'employé d'AZF qui a effectué ce chemin d'accès au cratère aplani, a commencé, selon d'autres collègues, ses travaux en fin d'après midi et les a terminés le lendemain matin Samedi 22 Septembre 2001. Il est très fortement possible que naturellement, il ait préféré profité de la zone présentant le moins de débris et d'épaisseur pour réaliser ce chemin avec son engin.


Photo aérienne prise le 28 Septembre 2001




Photo aérienne prise le 20 Juillet 2001




Superposition des deux photos aériennes






Aucun mot n'a été écrit dans le rapport final des experts sur cette très grande trace filmée moins de 3H30 après l'explosion. Aucune interrogation, aucune explication. Aucun rapport, aucune déposition n'en parle. Des milliers de pages ont été écrites sur des scénarios chimiques très hypothètiques mais aucun ligne pour expliquer un très gros détail visible dès les premiers vols d'inspection des hélicoptères de la gendarmerie et d'EDF-RTE.

On peut également s'étonner que les meilleures images vidéo prises de cette trace n'aient été demandées que début 2004, soit près de 2 ans et demi après le début de l'enquête. La gendarmerie avait fait son travail. Elle avait même communiqué une copie d'extraits de sa vidéo à la rédaction de M6-Toulouse dès fin 2001. Une cassette estampillée "gendarmerie" était stockée dans les archives de M6-Toulouse. Mais la justice a attendu le mois de Janvier 2004 pour déclencher la réclamation à la Gendarmerie de Cugnaux de cette vidéo. La justice avait pourtant fait de même avec les photographies numériques prises depuis le même hélicoptère début 2003.
Trois des photographies numériques de la gendarmerie ont été largement diffusées en grand format 1600x 1200 points sur internet avec leur caractéristiques d'origine.

Voici les caractéristiques techniques de quatres photographies numériques d'EDF-RTE et de la gendarmerie, issues pour chacune du fichier image d'origine :

Photo au-dessus de la Rocade

Photo au-dessus du magasin Brosette

Photo au-dessus du cratère

Photo au-dessus de la SNPE

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Gendarmerie
13H24'06
Gendarmerie
13H37'38
Gendarmerie
13H47'55
EDF-RTE
13H45 (selon les ombres)