Parmi toutes les voitures stationnées devant la façade nord du bâtiment RCU, une ne fait pas partie des salariés travaillant la plupart du temps dans cette zone du bâtiment RCU : celle de Hassan Jandoubi, l'intérimaire de la société TMG largement évoqué par le rapport des RG comme possible candidat à une action terroriste sur AZF.

Selon des salariés qui se souviennent très bien de cette affreuse matinée, avant l'arrivée des principaux employés vers 7H00 du matin, la voiture de Hassan Jandoubi n'était pas présente. Comme à son habitude, dès son arrivée tôt le matin, il l'a garait près du bâtiment IO, lieu où il travaillait, à l'intérieur de la zone où le badgeage électronique était obligatoire. Hassan Jandoubi avait repris son travail d'intérimaire chez TMG depuis fin Août 2001 et disposait à nouveau d'un bagde pour entrer sur le site.


Zoom sur la Peugeot 405 Break bleu-gris de Hassan Jandoubi stationnée près du bureau "Pesage" du bâtiment RCU


Zoom sur les voitures stationnées devant le bâtiment RCU dont la voiture bleu-gris de Hassan Jandoubi


Bâtiment RCU et secteur nord d'AZF avant l'explosion (issu du fond du site de l'association Mémoire et Solidarité AZF)

Apparemmment Hassan Jandoubi a déplacé sa voiture après 7H00, peut-être à l'heure de la pose, vers 7H-7H30, et l'a garée devant le bâtiment RCU dans une zone hors badgeage, près de l'entrée de l'usine porte A.
Lorsque des salariés ont vu des photos de ce parking après l'explosion, ils ont été surpris de voir effectivement que la Peugeot 405 Break, bleu-gris de Hassan Jandoubi n'était plus à sa place matinale et s'était retrouvée parmi la série de voitures d'AZF soufflées dans la partie nord du bâtiment RCU.
Pourquoi Hassan Jandoubi a-t-il déplacé sa voiture, alors que tous les témoignages du personnel travaillant avec lui ne mentionne nullement son intention d'aller travailler à un autre endroit du site. Hassan Jandoubi s'était fait remarquer par des salariés et des chauffeurs de poids lourds dès les premières heures avec un conflit verbal tendu et quelques gestes de provocations. L'altercation avec les chauffeurs a été soutenues mais n'a pas dégénéré grâce à l'intervention du personnel d'AZF. Le calme avait repris bien avant la catastrophe.

Quand Hassan Jandoubi a -t-il déplacé sa voiture et pourquoi ?

Le détail concernant la voiture de Hassan Jandoubi n'ayant jamais été révélé dans les auditions, cette question demeure encore aujourd'hui.

Le système de badgeage, contrairement à bien d'autres systèmes informatiques retrouvés sur le site d'AZF, n'a pas pu être analysé pour des raisons techniques. Il est donc impossible, selon les experts nommés, de retrouver l'historique des passages dans la zone badgée. Il est donc impossible de vérifier quand Hassan Jandoubi est sorti de cette zone... dommage, beaucoup de matériel informatique a pu être exploité mais pas celui-là !

Les cartes de badges sont nominative mais si elles permettent à l'utilisateur de rentrer dans la zone badgée, aucune surveillance particulière ne vérifie réellement l'identité du chauffeur, ni même le modèle de voiture. Hassan a pu sortir pour éviter de passer le badge de sortie mais il a pu tout aussi bien fournir la carte à une autre personne qui l'attendait dans son véhicule sur la zone non badgée. Ce nouveau véhciule a pu rentrer et sortir avec le badge avant même l'explosion. Comme aucune trace n'a été conservée, après la catastrophe, cette hypothèse est techniquement possible.



Axe de la grande trace au sol dirigée vers la Peugeot 405 Break bleu-gris de Hassan Jandoubi

En reprenant la trace évasée, au Nord-Ouest du cratère, trace filmée et photographiée par l'hélicoptère de la gendarmerie ainsi que celui de EDF-RTE, on constate avec stupéfaction que l'axe de cette trace se prolonge à travers le bâtiment RCU et atteint le parking de la façade Nord justement vers la voiture de Hassan Jandoubi...!
Cette direction n'est certes pas exactement dessus... l'évasement englobe sa voiture comme les deux autres qui sont stationnées à l'Ouest et celles isolées qui sont légèrement plus au Nord. Contrairement à la voiture de Hassan Jandoubi, toutes les autres voitures s'avèrent être celle d'employés d'AZF qui avaient l'habitude de se garer dans le secteur. Ce vendredi matin, Hassan Jandoubi n'avait aucune raison de sortir de la zone badgée et de déplacer sa voiture pendant son temps de travail. Juste avant l'explosion, il était bien dans le secteur du bâtiment IO et son corps a été retrouvé près de son lieu de travail. Un des trois rescapés qui travaillait avec Hassan Jandoubi et qui n'était pas spécialement un ami personnel confirme la reprise du travail normal de Hassan Jandoubi après la période d'altercation entre Hassan Jandoubi et les chauffeurs.

Le détail sur la position de la voiture n'a jamais été détecté et pourtant tout un cinéma a été monté autour de cet Hassan Jandoubi avec des éléments troublants comme sa tenue vestimentaire ou sa possible appartenance à une mouvance intégriste largement suggérée par les RG dans leur notes blanches du 3 Octobre 2001.

Selon un des salariés d'AZF, interrogé longuement par le juge qui lui a montré l'ensemble des photographies du corps de Hassan Jandoubi, celui-ci n'avait pas du tout le même pantalon sur les photos que lorsqu'il travaillait le matin même et lorsqu'il y a eu l'altercation avec les chauffeurs. Sur les photos, le pantanlon semblait trop grand, trop neuf, plus verts que bleu et aucune tâche de sang sur son pantalon ne pouvait témoigner des blessures que Hassan Jandoubi a eu, notamment sur le tibia et la cheville droite fortement endommagés avec fracture ouverte et cie. Ce pantalon semblait avoir été remis après la mort de Hassan Jandoubi. Le tee-shirt de Jandoubi était en relativement bon état et ne correspondait pas aux marques de brûlure présente sur l'abdomen et plus bas. Soit les brûlures de Jandoubi très reconnaissables par l'enlèvement de la peau, étaient provoquée par un phénomène qui ne touchait pas les tissus (hypothèse de l'impact de micro-ondes), soit ce tee-shirt avait été aussi enfilé après l'explosion. Avec un tel témoignage que le juge n'a estimé nécessaire de restranscrire, témoignage qui a été globalement confirmé par la journaliste de l'Express Anne-Marie Casteret qui a eu aussi accès à ces photos, tout semble laisser supposer que l'on a pu changer les vêtements de Hassan Jandoubi après sa mort... et avant son examen au CHU de Rangueil. Toute l'histoire de la superposition des sous-vêtements n'a pu être qu'un rajout de deux sous-vêtements sur le corps de Jandoubi pour en faire au total 4 et non pas 7 comme les média l'ont raconté en se basant sur les dires des RG. Le frère et le père de Hassan Jandoubi ont affirmé porter parfois deux sous-vêtements, l'un sur l'autre, dont un calçon long mais ils n'ont jamais décrit une telle superposition de sous-vêtements... Cette dernière n'a-t-elle pas été inventée après sa mort pour préparer une thèse terroriste que les RG ont largement reprise ? Cette thèse relayée par quelques journaux, n'a-t-elle pas détourner l'attention sur tous les détails qu'un examen et une autopsie complète aurait dû mentionnés ? L'autopsie a été bâclée sous-prétexte d'une détermination rapide de la cause de la mort mais... question examen des vêtements et des brûlures, la justice n'a sollicité aucune démarche. Surprenant !


Si l'hypothèse de l'existence d'un grand canal aérien ionisé permettant, au-dessus du pôle chimique, le passage guidé de ce qui a été décrit par de nombreux témoins comme un éclair, on pourrait envisager que cet éclair, qui avait à l'origine une destination au niveau de la petite centrale hydro-électrique de l'île du Ramier, ait pu être détourné et ait pu chuter brutalement vers le Nord du pôle chimique à cause de la présence d'un perturbateur, tel un grand paratonnerre actif. A supposer que l'heure de cet essai ou de cette démonstration de haute technologie était connue par les saboteurs "hight tech", l'activation d'une antenne ou d'un pôle actif depuis le véhicule allemand de Hassan Jandoubi ou depuis une petite installation déclenchable à partir de sa voiture, pourrait expliquer les perturbations des systèmes informatiques du pesage du bâtiment RCU, juste devant sa voiture, de 1 à 3 minutes avant la catastrophe. Au moment du lancement de l'éclair jaune-blanc au travers du grand canal ionisé et vu en bleuté par des témoins quelques secondes avant l'explosion, la chute brutale de cet éclair en un arc dirigée vers la zone nord d'AZF pourrait aussi expliquer les témoignages de cet arc lumineux descendant d'Est en Ouest aperçu depuis les rives de la Garonne et le collège Galliéni.
Un seul et même éclair depuis le sud du pôle chimique, montant en oblique très haut dans le ciel au-dessus du bras inférieur de la Garonne dans un axe Sud-Nord et enfin brutalement descendant par un arc vers le nord AZF dans le sens Est-Ouest... serait une idée relativement simple d'un projet saboté.

"Je me trouvais donc au site, au sud. Je me trouvais dehors avec M. Gil. J’ai vu une colonne de fumée grisâtre qui s’est élevée dans le ciel à plusieurs dizaines de mètres. Quelques fractions de secondes après, j’ai vu un éclair dans cette colonne de fumée. Il y a alors eu un bang énorme, et la colonne de fumée est redescendu au sol comme aspirée en formant comme un raz-de-marée de fumée qui s’est avancée vers nous en cassant tout sur son passage.". Le témoignage de Christian Fuentes parlant de la chute de l'éclair dans la médiane d'une colonne sombre subitement surgie derrière le bâtiment KG (axe de vision vers l'Ouest du H221) pourrait suggérer que cet éclair ait touché se secteur grâce à cette colonne de poussière métallique expulsée depuis le fameux bidon décrit par la lettre anonyme envoyée au juge Thierry Perriquet en Mars 2003. Cette colonne légèrement conique, vu aussi par d'autres témoins comme M. Finazzi d'AZF ou M. Barbier depuis les tours du Mirail, serait un grand paratonnerre temporaire capable d'assurer ce détournement de faisceau. Sabotage haut de gamme dans les deux sens du terme... signifiant des gens bien renseigné mais pas suffisamment pour connaître la position exacte du faisceau principal.
Cette chute vers le sol, aurait touché la zone du Hangar 221 mais aussi celle de la tour de Prilling grâce à tous les réseaux conducteurs présents et notamment ceux de l'eau brute. La terminaison de la conduite d'eau brute sous le tas d'ammonitrate du Hangar 221, touché aussi par cet éclair descendant aurait enclenché en quelques dizième de seconde une surpression exceptionnelle, un souffle surpuissant au sol laissant cette immense trace sombre creusée dans le sol vers le Nord-Ouest du cratère, et touchant aussi mécaniquement très probablement le réseau souterrain électrique qui passe dans ce secteur le long de la façade Ouest des bâtiments H221-H225 entre le poste T24 et le poste T36 d'AZF.