1998

2002



L'épicentre se trouve sous un bois sauvage compris entre le chemin du Vallon et le chemin de Pouvourville, deux routes qui arrivent au pied du CHU de Rangueil. Ce terrain inconstructible appartient à la ville et fait partie de l'extrême nord de la zone verte protégée par la ville.
A l'intérieur de ce bois une zone quasi-circulaire d'environ 50 m de diamètre est constituée d'arbres complètement morts jusqu'à la racine. Ces arbres étaient envahis de clématites qui ont eu soudainement l'étrange attitude de s'écrouler brutalement autour de leur arbre porteur. Toutes ces plantes aux racines profondes sont sèches jusqu'au bout de leur racine. A part la possibilité d'un épandage de puissants désherbants sur cette zone proche de terrains privées situés au Nord et à l'Est, une activité souterraine avec appauvrissement et assèchement du sous-sol pourrait être à l'origine de ce phénomène qui tombe exactement sur le point idéal de l'épicentre.

En 2006, les restes abondants des clématites autour des arbres ont été totalement enlevés. Les branches des arbres morts ont été coupées et il ne demeure que quelques moignons éparpillés dans ce périmètre d'une cinquantaine de diamètre.



Le matin même de l'explosion, le personnel de l'Hôpital peut attester que cette grande fissure sur la façade des entrées des urgences est apparue juste après l'explosion.
Les vitres derrières, n'ont pas été touchée, celles de l'établissement à droite ont été brisées. En aucun cas une onde de choc venant depuis 2 km, ne peut provoquer par son impact une fissure de ce type sur une façade. Cette fissure est due à un mouvement du sol important sous le CHU. Il est la résultante des ondes de surface intense, voire même celles d'ondes de compression issu d'un séisme proche.
Le CHU étant à cet endroit sur un socle rocheux de plus de 100 m formé par la colline de Pech David, les ondes de surface issues du cratère d'AZF n'ont aucune chance de parvenir mécaniquement de manière significative sur ce secteur contrairement à toute la zone du bassin sédimentaire.
Cette fissure est due à un mouvement de terrain important provoqué par l'épicentre sous la colline de Pech David.
Une enquête globale menée dans les différents services du CHU de Rangueil a permis de distinguer deux zones de témoignages :
- une zone plutôt vers le Sud et l'Ouest où les secousses ont été des poussées verticales brutales et parfois même impressionnantes près d'une dizaine de secondes avant l'impact du souffle, et,
- une zone plutôt vers le Nord où cette partie sismique était plus vacillante, ondulatoire.



Au pied du chemin du Vallon à environ 300 m au Sud du CHU de Rangueil, une conduite d'eau potable souterraine a été découverte en Décembre 2004 sous des orties. Elle a un diamètre de 400 mm, elle est en acier enrobé par un polymère noir de 4 mm d'épaisseur.
L'eau à l'intérieur est sans aucune pression.
Cette conduite d'eau d'un diamètre énorme pour ce secteur, ne peut être en service avec une telle absence de pression, cela signifie que l'eau est un simple remplissage.



Les ingénieurs de Veolia Environnement (ex-Vivendi, ex CGE) ont affirmé qu'elle alimentait le collège de Bellevue et le pôle scientifique de Rangueil en remontant sur la butte avant le chemin de Pouvourville à l'Est. Cette conduite serait issue de l'ancien réseau du Rectorat géré par la SAUR. Mais les informations de ces ingénieurs sont fausses, une vidange a été installée en Août 2005 pour simuler une exploitation de cette conduite alors qu'une simple vis obstruait depuis 6 mois un trou de test d'où s'est échappée une eau sans pression.
Cette attitude de Veolia-Environnement est très étrange.
La conduite d'eau traverse la rue, remonte le chemin du Vallon et rejoint le réservoir de Pouvourville géré par la SAUR.
En aucun cas elle est aujourd'hui reliée de manière adéquate au réseau d'eau potable de la ville. A quoi sert-elle donc ?
Pourquoi la ville l'a-t-elle laissé dans cet état jusqu'à aujourd'hui malgré plusieurs alertes par écrit auprès du responsable des travaux qui avait promis pourtant de la rendre à nouveau entièrement souterraine l'été 2005 ?
Avait-elle servi normalement avant d'avoir subi des dommages qui ne permet plus de l'utiliser ?


Décembre 2004

Janvier 2005



Son enfoncement vers la zone de l'épicentre entre le chemin du Vallon et le chemin de Pouvourville pourrait suggérer une connexion de cette zone souterraine à ce réseau de la SAUR, laissé à Vivendi dans la fin des années 90.

Sur la partie supérieure séparant le chemin du Vallon et le chemin de Pouvourville, un aménagement a été réalisé en 1995 le long de la route côté chemin de Pouvourville. Cette zone vient d'être en partie creusée pour un bassin de rétention d'eau pluviale, l'été 2005.
Ce bassin prévu pour l'écoulement des eaux est très grand pour un tel secteur qui est pratiquement au plus haut de tout le quartier.
Pourquoi une telle dimension ?
Pourquoi un tel ouvrage alors que ce bois est très en pente, que la ravinement a affaibli le secteur soutenant ce bassin et que certains arbres sont prêts à tomber ?

Tout ce secteur dans les années 1960 était quasiment sans arbre... ils ont été planté après sur un territoire qui appartient pratiquement entièrement à la ville.
Si ces arbres ont du mal à tenir, c'est que ce type de terrain ne leur est pas du tout favorable.


Décembre 2004 : bois le long du chemin de Pouvourville, face au collège Bellevue

Août 2005 : bassin de rétention d'eaux pluviales à la place du bois






Le témoignage de cette étudiante en cours dans l'amphithéâtre de la faculté de Médecine à l'heure de la catastrophe montre qu'une phase déclenchant de fortes vibrations du plafond de cet amphi de 12 à 16 secondes avant l'onde de choc a eu lieu à cet endroit alors que les premières ondes sismiques du cratère, si elles parviennent à plus de 2,5 km dans cette zone derrière la colline de Pech David, n'arrivent que 6 à 7 secondes avant l'onde de choc.
En fait les ondes de cisaillement et de surface du premier séisme souterrain ont déclencher cet événement insolite. La proximité de l'épicentre a favorisé également la perception de toutes les phases sismiques de ce séisme souterrain.