Témoignage de M Le Roy, ingénieur à la SNPE :

Le premier témoignage proposé est celui d'un ingénieur de la SNPE qui aurait pu être confirmé par quatre autres de ses collègues qui se trouvaient avec lui dans la même pièce :



M. Le Roy a perçu une première détonation, l'extinction simultanée de la lumière qu'il pense pouvoir être liée à cette détonation et a eu le temps de se protéger en même temps que sa collègue la plus proche sous la table de réunion. Une fois protégé, il a perçu de 2 à 3 secondes avant l'arrivée de l'onde de choc puissante d'AZF. Bien protégé, comme sa collègue et les autres membres de la SNPE de la pièce il n'a pas été blessé.
Si la coupure de courant a bien eu lieu à 10H17'57.68, au moment de l'incident majeur du poste 63 kV Ramier de la SNPE, on peut être certain que l'arrivée de l'onde de choc d'AZF a eu lieu après 10H18'01. Or avec une datation de l'explosion du Hangar 221 à 10H17'55.45 il est impossible que cette onde de choc qui n'avait pas plus de 2,5 secondes à parcourir les 750 m qui séparaient ce témoin du Hangar 221 avec une vitesse d'environ 340 m/sec, ait pu être ressentie avec autant de temps libre pour se protéger sous la table.
De plus si l'origine de la première détonation est issue d'un événement ressenti sismiquement à la vitesse des ondes sismiques qui avoisinent au moins 2000 m/sec dans ce secteur, il est impossible aussi de corréler cet événement avec l'onde de choc aérienne de l'explosion du Hangar 221.
La première détonation provient d'un autre événement indéterminé au sein de la SNPE ou en dehors qui a eu lieu nécessairement avant 10H17'57.

La thèse des experts et la date officielle de l'explosion du Hangar 221 sont parfaitement incompatibles avec ce témoignage.

Avec quatre autres personnes présentes auprès de M. Le Roy, on ne peut qu'attendre devant ce témoignage surprenant du 4 octobre à ce que les personnes présentes auprès de M. Le Roy soient aussi interrogés... ce ne fut pas le cas !

Pourquoi ?

Les experts avaient-ils peur d'entendre la même version que celle du témoin auditionné ?
Ce témoin, salarié de la SNPE, n'a pas été choqué, il est ingénieur et a posément décrit ce qu'il a vécu.
Son témoignage n'a fait l'objet d'aucun commentaire dans le rapport définitif.

Il y a ici manifestement une faute professionnelle grave des juges qui n'ont pas estimé nécessaire d'étudier ce témoignage et des experts qui ne semblent pas avoir compris l'importance d'un tel témoignage.

Et pourtant les questions étaient nombreuses :

- quel type de bruit avait entendu ce témoin ?
- d'où pensait-t-il qu'il venait ?
- à quel moment exacte a-t-il perçu les tremblements du bâtiment ?
- quel type de tremblements a-t-il perçu ?
- quels gestes a-t-il fait exactement pour se protéger ?
- qu'ont fait tous les autres collègues présents dans cette salle de réunion ?
- etc, etc...


Le témoignage de Mme Dugua au nord-est de la SNPE :

Malgré le grand choc qu'elle a vécu au moment de la catastrophe, Anne-Marie Dugua a clairement expliqué ce qu'elle avait vécu juste avant l'arrivée des effets de l'explosion d'AZF et également ce qu'elle avait remarqué et effectué à la sortie de l'usine quelques minutes après l'explosion.



En lisant son témoignage D949 déposé le 4 Octobre 2001, il est clair que Mme Dugua a eu le temps de se rendre compte du bruit d'une première explosion importante d'origine inconnue qu'elle a essayé instinctivement d'identifier en vain, qu'elle a eu le temps de voir que son matériel informatique s'est éteint et que le sol a commencé à vibrer.
La coupure de courant qui a éteint son matériel informatique, nécessairement lié au gros incident électrique du poste 63 kV Ramier, au sein de l'usine, a eu lieu à 10H17'57.68 ou quelques centièmes de secondes après.



Si l'explosion du Hangar 221 a eu lieu selon les experts officiels à 10H17'55.45, cela signifie que l'extinction électrique perçue par Mme Dugua a eu lieu au moins 2.23 secondes après l'explosion d'AZF. L'onde de choc du Hangar 221 d'AZF a parcouru les 700 m qui le sépare du secteur de Mme Dugua. avec un grand maximum de 2.20 secondes pour atteindre le bureau de Mme Dugua. Il serait donc, si l'on suit la logique des experts, impossible que Mme Dugua ait pu percevoir l'extinction électrique avant l'arrivée du souffle et encore moins qu'elle ait pu entendre une première explosion avant même l'extinction électrique de son PC.
Les vibrations du sol issues de l'explosion du hangar 221 ont mis, à une vitesse minimum des ondes sismiques de surface de 2000 m/sec, moins de 0,40 secondes à lui parvenir. Elles sont donc arrivées, selon la logique des experts, avant 10H17'55.85, soit au moins 2 secondes avant la perception de la coupure électrique. Ceci rend aussi impossible leur perception aussi tardive après le premier bruit entendu.
Donc on peut déduire que selon les experts officiels, qui ont rendu leur rapport définitif à la justice en 2006, cette témoin de la SNPE, tout comme l'ingénieur M. Le Roy, ment et a inventé toute cette histoire !

Les experts n'ont pas estimé utile d'aller plus loin dans l'étude de ce témoignage fort intéressant. Mme Dugua avait été convoquée le 4 Octobre 2001 par la justice à la suite de questions posées directement sur le site de la SNPE par les experts. Mais Mme Dugua n'était pas la seule de ce secteur administratif situé au Nord de la SNPE à avoir été interrogée. Pas loin du lieu où se trouvait Mme Dugua, la secrétaire d'un des principaux directeurs de la SNPE, elle aussi, a été interrogée par les experts sur le site de la SNPE. J'ai pu la rencontrer par hasard à Toulouse à l'occasion de recherche particulière au bord de la Garonne. Cette dame a perçu des choses très similaires à Mme Dugua. Elle a également entendue la première explosion quelques secondes avant l'arrivée du souffle. Elle a même eu le temps de prononcer une phrase entière d'exclamation à ce moment là. Le souffle n'est arrivé qu'après. Ces messieurs les experts, selon elle, au sein même de la SNPE, ont pris des notes devant elle de tout ce qu'elle racontait. Mais apparemment, ils n'ont pas estimé utile de demander à cette secrétaire de déposer et elle n'a jamais été convoquée. Peut-être, les experts ont-ils préféré convoquer un seul témoin de ce secteur de la SNPE de préférence choquée quelques instants par l'explosion. Cela était, alors, plus facile dans leur rapport définitif de décrédibiliser la qualité des témoins gênants dès que ceux-ci avaient le malheur de mentionner qu'ils n'ont pas gardé une complète lucidité tout au long des événements. A plusieurs reprises, dans les média, dans les rapports d'étapes successifs, on peut lire ce genre de phrases dénigrantes envers les témoins.

J'espère que les témoins lecteurs de ce site se rendront compte parfaitement de cette pratique des experts nommés en lisant par exemple le rapport définitif de Didier Bergues dans le chapitre .
Ces experts officiels ont donc :

- interrogé plusieurs témoins d'événements importants sur le site même de la SNPE
- ils savaient que ces témoins n'étaient pas seuls et isolés lorsqu'ils ont vécu la catastrophe
- ils ont pris des notes et ont très vite limité leurs investigations
- ils n'ont pas rechercher à chronométrer les événements
- ils n'ont pas rechercher à confronter sur le terrain ces témoins qui racontaient la même chose à des endroits différents

Les juges Fernandez et Suc ont donc :
- volontairement limité les convocations de ces témoins de la SNPE malgré des notes prises à la SNPE par les experts
- de préférence convoqué des témoins qui s'étaient dit choqué
- ont ignoré la possibilité de toute confirmation par les autres témoins proches du même secteur
- évité d'auditionner précisément les témoins convoqués pour en savoir plus

Cela s'appelle faute professionnelle grave dans le cadre de leur fonction et entrave à la manifestation de la vérité. Cela est punissable par la loi de peines très lourdes !

Quand on constate que le Procureur de la République Michel Bréard devant les caméras de la télévision a insisté dès les premiers jours pour dire que l'incident électrique de la SNPE avait eu lieu après l'explosion du Hangar 221, on comprend parfaitement que ce personnage, représentant de la République et de l'Etat, est complice du sale travail des premiers juges et des experts et a participé pleinement à un mensonge grave punissable par la loi en traitant d'innombrables témoins d'origines géographiques et professionnelles très diverses de simples menteurs !

On peut se rendre compte que Mme Dugua et la secrétaire de direction que j'ai rencontrée récemment, que M. Le Roy et les quatre autres personnes qui étaient avec lui constitue un groupe de 7 témoins possibles au total qui montre qu'à la SNPE aussi une première explosion avait été entendue et que l'incident électrique majeur de la SNPE a eu lieu plusieurs secondes avant l'arrivée du souffle de l'explosion d'AZF.

Il est facile déjà d'estimer, pour Mme Dugua, à environ un minimum de 3 secondes le temps nécessaire pour entendre le premier bruit, chercher son origine, et constater l'extinction du matériel informatique. On peut encore rajouter 2 secondes pour la perception des vibrations du sol dues aux ondes sismiques de surface de l'explosion du Hangar 221 et on a déjà au moins 5 secondes entre le premier bruit et l'arrivée du souffle. Ce délai est aussi un minimum pour ce qu'a vécu l'autre témoin secrétaire que j'ai questionnée.

Mme Dugua dans la suite de son témoignage a interpellé un photographe Suisse en vélo, quelques minutes après l'explosion. Elle a même réussi à l'aide de gardiens de l'entrée de la SNPE à le stopper et à le présenter aux premiers gendarmes qui venaient d'arriver. On ne saura rien de plus de ce photographe arrivé en vélo au bon moment à part une confirmation sur un forum internet que d'autres personnes de la SNPE l'avaient vu aussi à cette entrée juste avant l'explosion et que ce monsieur avait garé, selon le témoignage de Mme Dugua, sa voiture à la "Vieille poudrerie", terme employé par ce Suisse indiquant qu'il savait tout de même des choses sur l'histoire de la SNPE. Les gendarmes, toujours selon Mme Dugua qui avait réussi à les recontacter, lui ont appris que ce photographe était un simple touriste... cela n'a pas été mentionné dans aucun de leur rapport remis à la justice et rien d'autres n'a transparu dans le dossier sur ce personnage singulier.
Un touriste qui est là juste avant et juste après l'explosion, avec un vélo et un appareil photo. Le danger de ces usines en proie à une explosion dont personne ne peut encore vraiment déterminer l'origine, ne l'effraie pas plus que cela... Il ne s'enfuit pas ou ne cherche pas à aider les gens comme la plupart des riverains qui viennent de vivre cet événement. Mme Dugua a légitimement été scandalisée par son attitude incompréhensible... peut-être a-t-elle pensé qu'il pouvait même être complice des auteurs de cette explosion dix jours après les attentats de New-York.
Innocent, seul un journaliste pouvait justifier cette attitude !
Qui était-il ? Pourquoi était-il là à cet instant ? Pourquoi la gendarmerie n'a rien voulu savoir ? Savait-il qu'un événement allait arriver dans le secteur du pôle chimique ?

En 2006, des Suisses à qui j'avais mentionné ce témoignage avaient pensé à un personnage de la télévision TSR à cause du physique qu'il avait à cette époque et à cause du type d'émission et du sujet que cet animateur de télévision traitait. J'ai pu indirectement montrer des photos hélas un peu trop anciennes de cet animateur Suisse, Mme Dugua, selon un de mes contacts qui lui a montré les photos, ne l'a pas reconnu... les recherches pourraient donc encore se poursuivre à ce niveau et des explications plus détaillées devraient également être fournies par la gendarmerie et le SRPJ de Toulouse.

A propos d'une partie du personnel de la SNPE, il faut préciser une chose très importante les concernant :

Sur leur contrat de travail, il est stipulé l'interdiction formelle de dévoiler à quiconque des informations techniques qu'ils auraient appris dans le cadre de leur profession concernant le site de la SNPE Toulouse et que cette confidentialité s'étendait au delà de l'arrêt de leur contrat de travail. C'est à dire que pour nombre de salariés de la SNPE, même licenciés ou en pré-retraite, il est impossible, sauf dans le cadre judiciaire qui les protège par le secret de l'instruction (et ce site ne sera pas hélas le premier et le seul à dévoiler des pièces de l'instruction de l'enquête AZF), de mentionner des éléments qu'ils estiment ne pas avoir de lien direct avec le dossier.

Si un salarié de la SNPE dévoile un détail technique de l'usine pensant qu'il peut avoir un rapport avec l'enquête, il a intérêt à être sûr de lui, car dans le cas inverse et, avec en plus les méthodes de filtrage et de pressions établis par tous ceux qui respectent l'omerta ou protègent le mensonge d'Etat, il se peut très bien que ce salarié de la SNPE, faute de pouvoir montrer que son témoignage était pertinent, se retrouve avec un procès onéreux et douloureux engagé par la direction même de la SNPE.
J'ai appris cela avec quelques personnes de la SNPE qui n'ont pas voulu me confirmer par écrit et sans anonymat des informations techniques que je possédais à cause de leur secret professionnel. Il est donc très difficile, même pour des employés de la SNPE qui ont vécu et ont mémorisé des choses exceptionnelles le jour du 21 Septembre 2001, de pouvoir d'eux-même prendre ce risque face à une stratégie de mensonge généralisé orchestré par les experts, les juges, les procureurs, la direction de la SNPE et de Total, et même les représentants des principaux syndicats de ces usines. Les employés d'AZF, qui n'étaient pas tenu à de telles contraintes professionnelles dans le temps, ont eu moins de pression à ce niveau pour parler et témoigner.
Un exemple simple est celui de la connexion électrique avérée entre le poste 20 kV Lilas, Chemin des Etroits, et le poste 20 kV de la SNPE. C'est une connexion de secours secret-défense. J'ai pu apprendre cela grâce à un ancien pompier professionnel qui avait eu accès aux plans de ce réseau. Après la clôture du dossier, l'expert d'EDF Michel Oddi, connaissant l'origine de mes sources, n'a pas pu faire autre chose que de confirmer au téléphone cette information alors que jamais ce poste Lilas n'a été évoqué dans le cadre des débats contradictoires entre experts sur les incidents électriques du réseau 13,5 kV et 20 kV lié à la SNPE. Ce type d'information n'aurait pas pu être révélée par des employés de la SNPE uniquement parce que s'ils le faisaient, et si la justice estimait que cette information n'avait aucun rapport avec l'enquête, le simple risque de mentionner cette information, en dehors du cadre du secret de l'instruction, autorisait la direction de la SNPE à déclencher un procès contre les employés. Le chantage à l'emploi, agrémenté d'une pression énorme officielle qui annonçait l'unique thèse chimique, d'une position globale des syndicats de la SnPE très peu critiques devant la version officielle des experts, est très difficile à combattre.

Inquiéter la direction de la SNPE est donc très délicat même s'il ne s'agit que de communiquer des éléments intermédiaires susceptibles de faire remonter l'enquête à des causes externes à la SNPE et à AZF. La SNPE est une société nationale extrêmement liée à l'Etat... si quelques hauts représentants de l'Etat ont intérêt à cacher les vrais causes de l'explosion, il est "compréhensible" que du côté de la Direction nationale du Groupe SNPE tout soit mis en oeuvre pour rassurer ces hauts représentants influents.

La direction de la SNPE a obtenu pendant des mois la possibilité qu'aucune inspection sérieuse et approfondie des dégâts et surtout des traces électriques ne soient lancée. Elle a même osé fournir une liste d'appareils informatiques et électriques miraculeusement inexploitables pour cause de mis au rebus ou de recyclage au bout de plusieurs semaines d'omerta organisée avec la justice complaisante et ne s'est absolument pas gêné pour annoncer qu'elle n'avait plus aucune trace de marquarge horaire précis de ses incidents. Normalement dans un pays démocratique moderne, une telle situation sur un site "Seveso" aurait obligé l'usine à fermer ou ses directeurs à comparaître devant la justice pour entrave à la justice !

Le conseiller municipal Henri Farreny qui avait commencé à avoir un support médiatique en 2002 pour dévoiler quelques interrogations sur les incidents précurseurs de la SNPE en a fait un certain temps les frais avec un procès lancé par la direction de la SNPE. Il faut techniquement être très armé pour dénoncer les agissements divers engagés contre la manifestation de la vérité ou au moins l'approche de plus en plus précise d'événements concernant cette enquête.
A cette époque de 2002, les salariés de la SNPE qui espéraient beaucoup d'une poursuite des activités de cette usine, étaient globalement encore très soudés et défendaient toujours leur propre direction contre les assauts toujours dénoncés comme venant de la méchante usine AZF. Le soutien médiatique temporaire aux thèses contradictoires a très souvent été suspect car, on peut se rendre compte à la lumière des documents récoltés depuis, que ces contreverses étaient à chaque fois très faibles, techniquement souvent ridicules et très mal détaillées par les journalistes (comme l'arc électrique, la thèse des sous-traitants arabes terroristes ou la thèse de la météorite). Parfois ces thèses avaient des sources non vérifiées et, à ce niveau, le rapport des RG dont tout récemment une association a intelligemment et tardivement demandé l'accès aux preuves cachées par les RG, était truffé de dénigrements gratuits et "dégueulasses". Les propriétaires des média non alignés sur la version officielle dépendant des sociétés d'armement de Serge Dassault, il y avait donc de quoi très facilement manipuler des journalistes, hélas pour eux, jusqu'en Août 2004, éloignés du vrai contenu du dossier judiciaire. Après, de 2004 à 2006, avec la piste des gaz rampants suggérées petit à petit par deux journalistes de Valeurs Actuelles, au moment même où les Laboratoires Pierre Fabre commencèrent à prendre le contrôle de l'hebdomadaire de M. Dassault, ce fut carrément le staff du centre de recherche d'EDF La Renardière qui avait réussi à créer une version plus subtile et plus réaliste incriminant encore une fois directement la SNPE mais en omettant totalement l'importance des données sismiques, en oubliant nombre de témoignages contredisant cette thèse qui mettait en avant une grosse première explosion issue d'hypothètiques gaz sortant de la SNPE. La volonté d'EDF de cacher certains incidents électriques précurseurs plus de 30 secondes avant l'explosion d'AZF, l'absence anormale d'ihistorique d'incidents électriques, n'ont pas non plus ébranlé ces informateurs zèlés issus d'EDF et alimentant le journal de Pierre Fabre. Ces journalistes avaient accès à ces témoignages, ils pouvaient exiger de leur contact à EDF de regarder de près le problème des données sismiques cachées par le CEA-DAM et savaient également qu'il existait de nombreux incidents électriques antérieurs qui n'avaient rien à voir avec ce type de thèse chimiquement aussi très faible. Mais les faux "dissidents" d'EDF ont toujours su très bien manipuler ces journalistes. Une conversation au téléphone avec l'un d'entre eux, M. Bergeal, m'a permis d'évaluer la méthode employée et surtout de m'apercevoir que ces cadres d'EDF avaient évité de regarder de près le problème sismique et étaient en étroite collaboration avec les experts nommés d'EDF qui, comme M. Oddi, ne souhaitaient nullement remettre en cause la version officielle.

Le site internet http://www.azf-10h18.com, n'a aucun lien professionnel ou personnel avec les sociétés et les parties impliquées dans cette enquête. Il ne craint nullement la moindre intimidation ou manipulation de la part de la direction du Groupe SNPE, d'EDF, de Total ou de quiconque et continuera à divulguer dans le détail les informations issues du dossier judiciaire et du travail sur le terrain tout en sollicitant le maximum de réactions, de critiques et de participations dans ce débat qui doit resté ouvert et qui doit mettre au grand jour toutes les malversations scientifiques. Malgré de multiples demandes par courrier, les questions soulevées par ce site attendent toujours une convocation des auteurs de ce site par la justice sur les sujets abordés. Le refus de la justice est toujours là, depuis Janvier 2005, date à laquelle le juge Thierry Perriquet et l'avocat de Total Me Soulez-Larivière ont été avertis par les auteurs de ce site des malversations du CEA Militaire et de l'OMP.
La raison essentielle de l'étonnante et nouvelle "impunité" de ce site internet n'est pas uniquement due au fait que je sais aujourd'hui que le juge Thierry Perriquet est complice de l'accès et de l'extériorisation du dossier judiciaire et que la plus grande transparence est source de tranquillité, mais bien parce que tous les mensonges du CEA Militaire sur cette affaire ont été décryptés et que toute action contre ce site de la part de la direction du Groupe SNPE, du Groupe Total ou de toute autre représentant lié au Ministère de la Défense Français sera immédiatement connue de tous les ministères de la Défense étrangers déjà informés par ce site et focalisés sur le dossier AZF.
L'omerta absolue est aujourd'hui souhaitée par les responsables politiques français de la catastrophe et tous les complices du mensonge qui ont été incapables de soumettre un secret défense... Réveiller la justice française anesthésiée est donc un sujet tabou !
Depuis Septembre 2005, date à laquelle le juge Thierry Perriquet a été sermonné par le Ministre de la Justice Pascal Clément, la seule stratégie des auteurs et des complices du mensonge d'Etat est le silence médiatique absolu sur l'enquête AZF ! De plus en plus de journalistes qui n'ont hélas pas le pouvoir d'ouvrir le robinet médiatique sont parfaitement conscients de cela et seront prêts à rouvrir le débat AZF quand les autorités auront reçu suffisamment d'"alertes diplomatiques" venant de l'étranger, de semonces diverses de la part de quelques français modestement influents scandalisés par cet état judiciaire désastreux. I-Télé, Canal +, RFI, M6-Toulouse, France 3 Sud, Libération, Marianne, etc... partout il existe des journalistes capables de se pencher sur cette affaire mais les feux-verts ne sont pas encore donnés et le temps n'est pas non plus accordé.
Le changement de Présidence en Mai 2007 a eu un effet légèrement positif sur les quelques tentatives d'intimidations qui allaient de celles de quelques juges Parisiens à la sauce Groupe AZF3 jusqu'à la dernière plainte ridicule du Parquet de Toulouse décrite dans le chapitre . Mais s'il est certain que le Président de la République actuel Nicolas Sarkozy n'a eu aucun rôle en Septembre 2001 dans l'origine de la catastrophe d'AZF, s'il est certain que ce dernier a été informé officiellement de l'existence de ce site internet tout comme quelques ministères et quelques hommes politiques très connus comme Arnaud Montebourg ou José Bové, il n'en demeure pas moins qu'il existe encore des pressions énormes de tout un entourage politique de gauche comme de droite venant de différents réseaux d'influence communs aux politiques, aux industriels, aux média et à la justice. M. Sarkozy a de plus très mal géré à terme l'affaire du Groupe AZF des voies ferrées en la laissant lâchement dans les mains de son Chef de Cabinet au Ministère de l'Intérieur Claude Guéant et dans celles du juge anti-terroriste Jean-Louis Bruguière qui a empêché la D.N.A.T. de chercher et de révéler les auteurs de ce Groupe AZF. Claude Guéant se croit aujourd'hui intouchable aussi à cause de ce qu'il sait sur cette affaire du Groupe AZF des voies ferrées complètement manipulée devant l'opinion publique et les média.
Une des rares chances sur cette stratégie de dénonciation du mensonge d'Etat est la possibilité d'une très bonne évaluation technique de la part de nouveaux acteurs politiques informés comme l'ingénieur et Chancelière d'Allemagne Angela Merkel, pas plus impliquée que Nicolas Sarkozy dans l'origine de la catastrophe contrairement à M. Schroeder et M. Chirac. Ces nouveaux acteurs politiques ne pourront éternellement cautionner le mensonge sur la vraie origine de la catastrophe mais ils ne pourront pas non plus éternellement cautionner l'omerta et le maquillage international imposés par les réseaux d'influence français directement liés aux réseaux frères anglo-saxons.
Techniquement le problème des données sismiques du CEA-DAM, révélé par l'étude des données sismiques civiles non secrètes et par les faiblesses sismiques du dossier judiciaire, est équivalent au problème d'un détecteur de radio-activité qu'on essaierait de dissimuler depuis 2001 sauf que ce dernier est beaucoup plus méconnu dans son fonctionnement par la plupart des politiques. Ce n'est pas le cas de pays sensibles aux problèmes des explosions souterraines d'armement nucléaire qu'ils soient des amateurs de ce genre de "joujoux" ou qu'ils soient eux-mêmes des victimes potentielles de dommages naturels collatéraux à ce genre d'expérimentations à risques sismiques.


Encore un témoignage à la SNPE de la coupure de courant précédant largement l'arrivée du souffle de l'explosion du Hangar 221 :





Le témoignage de M. Jurado :



M. Jurado a vécu quelque chose d'exceptionnel dans le secteur situé au sud de la chaufferie de la SNPE. Il a été bousculé par un souffle violent plusieurs secondes avant de recevoir l'onde de choc de l'explosion du Hangar 221. Il était dehors et n'a pu se rendre compte de la moindre coupure électrique mais il a vu comme bien d'autres témoins extérieurs au site d'AZF la tour de Prilling décoller ! Ce fut par exemple le cas du journaliste de La Dépêche Thierry Bordas en moto sur la bretelle d'autoroute A64, très près du Hangar 221, qui a eu le temps de voir ce décollage.
Au moment du premier souffle, le haut de la tour de Prilling était donc, selon M. Jurado, encore dans son champ de vision. Ce décollage ne peut être dû à l'explosion du Hangar 221. D'où venait-il alors ? Et d'où venait ce souffle violent précurseur que personne n'a perçu à la SNPE contrairement au premier bruit ?

Tout d'abord, il faut noter que grâce à plusieurs intervenants dont le mathématicien Jean-Marie Arnaudiès et le journal Valeurs Actuelles, le témoignage de M. Jurado n'est pas totalement tombé dans les oubliettes de la justice. Il a déclenché des vérifications géographiques sur le terrain.
Ce témoin est à peine cité dans le rapport définitif final mais, dans les études intermédiaires très limitées, on peut remarquer que ce témoignage demeure encore un mystère.




M. Jurado n'a pas entendu une première détonation comme les autres témoins au nord de la SNPE. Il a plus subi qu'entendu. Beaucoup d'autres témoins de la SNPE dans le secteur de la chaufferie, vers les bâtiments 400 et 402, des sous-traitants moins suspectés d'être soumis à la confidentialité professionnelle n'ont pas vécu ce souffle. Ce souffle a apparu localement, circonscrit à la zone où se trouvait ce témoin. Bien entendu, l'explication la plus probable provient d'une onde de choc souterraine issue de ces fameux 2ème sous-sol dont quelques postes intermédiaires avaient encore des ancrages au sol à la SNPE. Un de ces postes se trouvait très près du grand arbre roussi dont les feuilles sont rapidement tombées début Octobre 2001.
Ce poste d'accès situé dans le prolongement de l'ancien pont en bois AZF-SNPE, a été recouvert depuis les années 60 par d'autres installations mais, si on regarde bien la cartographie des lieux, il se peut très bien qu'une onde de choc souterraine puissent être sortie près de son secteur et ait pu toucher des témoins distants de quelques mètres ainsi que les structures du long bâtiment 371 qui lui bouchait la vue de M. Jurado vers cette tour de Prilling avant qu'il ne tombe par terre.






Le témoignage du sous-traitant de la SCLE



Ce témoin a perçu 4 phénomènes :
- une première explosion qu'il croyait venir de derrière son engin
- une seconde détonation qu'il n'a pu identifier
- un éclair au-dessus de la tour de Prilling juste au moment de cette détonation
- l'arrivée brutale sur lui de l'onde de choc du Hangar 221 après avoir focaliser son regard sur cet éclair

Il y a de forte chance que le premier bruit vienne directement de la SNPE et concerne, soit le poste électrique 13,5 kV qui vient de subir un incident ou de la zone de la chaufferie ce souffle venu de l'intérieur que l'on peut deviner avec les photographies de la façade nord de la chaufferie.
Cet événement aurait lieu à la fin de la seconde 10H17'56, peut-être juste avant le second incident électrique du poste 63 kV Ramier à côté du poste 13,5 kV.

Puis il perçoit l'arrivée du son issu de l'explosion du poste électrique Lilas, situé à environ 550 m de lui, déclenché par l'arrivée sur ce poste des ondes électromagnétiques intenses accidentelles du réseau d'eau usée Palayre. L'explosion du poste Lilas est arrivée après cette contamination et après 10H17'57 mais le son lui parvient alors nécessairement vers 10H17'59.

Au même moment l'éclair du faisceau électromagnétique aérien prévu pour 10H18'00 issu de la zone des ballastières en direction Sud-Nord est dévié vers l'Ouest depuis son point haut après rupture du canal ionisant initialement prévu vers l'île du Ramier face à EDF-RTE. Ce canal préparatoire bleuté, suite aux perturbations des faisceaux électromagnétiques horizontaux accidentel Est-Ouest sortant du tunnel de Palayre et du poste Lilas a dévié en quelques dizièmes vers l'Ouest et se retrouve orienté vers le bas et vers la tour de Prilling qui est devenu un nouveau pôle d'attraction. Le faisceau électromagnétique de 10H18'00 suit alors ce nouveau guide et crée alors un éclair descendant du ciel au-dessus de cette tour. La forme d'une portion de boucle vue par des témoins autour du site comme Mme Grimal peut laisser penser que cet éclair semble descendre légèrement du Nord-Est vers l'Ouest et donc depuis la SNPE donne l'impression d'aller vers le Mirail.

Focalisé sur cet éclair, le témoin a à peine le temps de se rendre compte que cette tour de Prilling décolle et que la zone nord d'AZF est sévèrement touchée. L'explosion du Hangar 221 déclenche à 10H18'05 l'onde de choc générale qui arrive aussi sur lui en quelques secondes.







IX-4 : Les témoignages liés à l'intervention d'ELYO à la chaufferie de la SNPE :



A suivre...

IX-5 : D'autres témoignages au sein de la SNPE qui auraient dû déclencher une étude poussée :