La cuve de méthanol N° 366 de la SNPE, située au Nord de la chaufferie a été suscité énormément d'interrogation depuis le 21 Septembre 2001.

Sur des photographies, son grand toit blanc a présenté au cours des premiers jours différents aspects :

- une protubérance circulaire de plusieurs dizaines de centimètres de haut et d'au moins 1 mètre de diamètre au centre du toit
- un trou sombre circulaire de plus de 2 mètres de diamètre avec un enfoncement vers l'intérieur comme un impact d'obus
- un léger enfoncement surfacique avec quelques tâches ocres
- une hauteur différente du toit blanc par rapport aux arêtes latérales verticales qui l'entourent

Les constats officiels ont été réalisés tardivement et de manière très succincte.

Des témoins ont vu émerger dans son secteur une colonne blanche puis ocre de plusieurs dizaines voire centaines de mètres de haut se terminant s'étalant en champignon à son extrémité et tout ceci quelques secondes avant l'explosion.

Quelle est la réalité des choses ?
Que s'est-il passé ce jour du 21 Septembre 2001 ?

Cette photographie, prise par les occupants de l'hélicoptère d'EDF-RTE vers 14H00, le 21 Septembre 2001, montre une protubérance circulaire tel un bouchon ou une virole soulevé de la surface du toit. Cette excroissance semble être centrale.



Il apparaît également que la paroi externe au Nord-Est de la cuve n'existe plus, le bord supérieur du toit dépassant légèrement au-dessus d'une paroi grise et non brillante qui serait interne. A l'Est de la cuve des sortes de rails verticaux semblent scinder cette paroi externe en deux moitiés et pourraient servir dans sa fixation.



Une autre photographie, prise un peu plus tard, le 21 Septembre 2001, montre a peu près dans la même position du toit, un énorme trou sombre dont les rebords sont enfoncés vers l'intérieur de la cuve.
Le "bouchon" est-il tombé dans la cuve ? L'a-t-on enlevé en laissant les traces de son déplacement ?

PHOTOGRAPHIE CONSERVEE PAR SON PROPRIETAIRE EN ATTENTE DE LA RUPTURE MEDIATIQUE DU MENSONGE D'ETAT



Les jours suivants, le toit de la cuve retrouvait une surface unie même si partiellement elle était légèrement enfoncée.
Le 28 Septembre 2001, la photographie aérienne pris par la société Aéroscan pour la Ville de Toulouse présente ce toit quasiment encore tout blanc avec quelques traces ocres très légères et quelques bosses. Comparée à la photographie équivalente du 20 Juillet 2001, les effets sur ce toit semblent compatibles à ceux qu'auraient pu causer le souffle de la grande explosion... mais qu'en est-il des photos du 21 Septembre 2001 et de cet impact central ?





Quelques jours plus tard, le 9 Octobre 2001...



Et en Décembre 2001...



Les témoignages visuels de la colonne de fumées :

à suivre...