LE GROUPE AZF DES VOIES FERREES : UN DOUBLE CHANTAGE INFORMEL ET TERRORISTE PEUT-ETRE LIE A AZF-TOULOUSE...!


SOMMAIRE
CHAPITRE OMP EPICENTRE CEA_DAM RENASS SISMO_04 MILITAIRE FAISCEAUX BALLASTIERES TUNNEL ELECTRICITE SNPE CRATERE DETONIQUE PRILLING FUMEES SONS
TEMOINS CHIMIE AERIEN TRAJECTO SATELLITE FABIUS VERNET BLAIR ATTENTAT GROUPE_AZF INTIMIDATIONS COURRIER ENERGIE SCENARIO HISTOIRE PHOTOS_21 PHOTOS VIDEOS
JUDICIAIRE TEMOINS CRATERE RAPPORTS TOTAL SNPE ELEC SISMO GEOL EM SONS ATMOSPHERE VICTIMES AERIENS EAU ATTENTAT MEDIA JUSTICE RESTES FINAL


Introduction

I- Les 9 lettres du Groupe AZF

II- Étude du LOGO du Groupe AZF sur les lettres et sur les enveloppes

III- Les lettres avant le 1er Mars 2004

III-1 : 1ère lettre du 11 Décembre 2003
III-2 : 2ème lettre du 29 Janvier 2004
III-3 : 3ème lettre du 11 Février 2004
III-4 : 4ème lettre du 17 Février 2004
III-5 : 5ème lettre du 21 Février 2004 et découverte de la première bombe
III-6 : 6ème lettre du 27 Février 2004

IV- Les lettres après le 1er Mars 2004

IV-1 : 7ème lettre du 11 Mars 2004
IV-2 : 8ème lettre du 17 Mars 2004
IV-3 : Le 24 Mars 2004 : découverte de la seconde bombe
IV-4 : 9ème lettre ridicule du 25 Mars 2004

V- D'étranges petites annonces dans Libération

VI- D'éventuelles menaces du Groupe AZF le 15 et le 18 Mars 2004...

VI-1 : Alerte à la bombe par un tract à la gare RER de Rosny-sous-Bois le 14 Mars 2004
VI-2 : Une bonbonne de gaz avec un message "AZF" sur la voie ferrée de Garges-les-Gonesse le 18 Mars 2004

VII- Notification aux média par Nicolas Sarkozy de ne pas informer les français de l'existence du Groupe AZF

VIII- Les fonds secrets de l'I.U.M.M. auraient-ils servi à payer la ou les rançons ?

IX- Les autres Groupes AZF




Introduction :

Le 11 Décembre 2003, parvenait une lettre à la Présidence de la République et une lettre identique au Ministère de l'Intérieur indiquant l'arrivée d'un groupe terroriste d'un nouveau genre capable de mettre en très grosse difficulté les représentants de l'Etat par une action implacable.
Ce n'est que le 21 Février 2004, que la découverte d'une bombe sur la ligne Paris-Toulouse annoncée par ce Groupe AZF, lança l'affaire sur un terrain extrêmement sérieux et ce n'est que le 2 Mars 2004, que le Ministère de l'Intérieur pris l'initiative de demander aux média de traiter ce dossier comme une affaire très sensible en taisant l'existence de ce Groupe terroriste.
Au final, deux bombes seront découvertes, une remise de rançon sera tentée avec des moyens colossaux imposés par la stratégie aérienne de ce Groupe AZF et des moyens impressionnants ne permettront finalement pas de savoir qui était ce Groupe AZF.

A-t-il réussi à négocier ?
Qui était-il ?
Existe-t-il toujours ?

Les neuf bombes enfouies sous les rails selon ce Groupe AZF sont-elles encore, après les deux découvertes, sous le réseau des voies ferrées ?
N'a-t-on rien retrouvé ? Ne veut-on pas dire qu'elles ont bien été retrouvées ? Le Groupe AZF a-t-il permis l'accès à ces bombes restantes ?

Cette histoire étrange, au nom détonant "AZF", étoffée par l'envoi de neuf lettres au total posséderait bien des racines profondes dans une autre affaire en cours, celle de l'explosion d'AZF de Toulouse.

Ce chapitre ouvre plusieurs pistes de recherche basées sur des éléments très précis et encore non dévoilés de l'affaire d'AZF-Toulouse.

La Division Nationale Anti Terroriste s'est refusé à faire le moindre lien avec AZF-Toulouse sous le prétexte que la piste de l'accident chimique était la seule retenue, mais qu'en est-il à la lumière de tout ce que le site révèle sur l'affaire toulousaine ?
Rechercher des liens entre les deux affaires paraît évident... ce n'est officiellement pas le cas pour la D.N.A.T. et les différents services d'investigations français


I- Les 9 lettres du Groupe AZF :

Le livre d'Elise Galand et de Romain Icard, journalistes proches de France 3, a recueilli un nombre impressionnant d'informations sur le travail des différentes unités de recherche dépendant du Ministère de l'Intérieur pour gérer cette crise provoquée par le Groupe AZF.
Ce livre, publié début 2005, détient les photocopies des 9 lettres envoyées aux deux destinataires Présidence et Ministère de l'Intérieur.




Lettre reçue le 10 ou le 11 Décembre 2003 et écrite le 8 décembre :



Lettre reçue le 29 Janvier 2004 :



Lettre reçue le 11 Février 2004 :




Lettre reçue le 17 Février 2004 :



Lettre reçue le 21 Février 2004 :



Lettre reçue le 27 Février 2004 :



Lettre reçue le 11 Mars 2004 :



Lettre reçue le 17 Mars 2004 :



Lettre reçue le 25 Mars 2004 :




II- Étude du LOGO du Groupe AZF sur les lettres et sur les enveloppes :



La flèche calée sur une carte depuis la tour "AZF" rouge et blanche au sud du site pourrait indiquer l'épicentre souterrain calculé à partir des données du RéNaSS. Les deux trous à gauche symboliseraient les deux bras de la Garonne qui permettent de bien identifier la SNPE et AZF.

Le choix "AZF" sur une photographie aérienne permet immédiatement de se fixer sur cette tour rouge et blanche qui a en haut ce sigle inscrit en grand.


A moins de 30 m au Sud-Est de cette tour se trouve l'endroit du stockage de l'eau lourde. Cette très grande cavité souterraine a été construite par les allemands en 1943 qui comptait accueillir l'eau lourde qu'ils devaient acheter en totalité à la Norvège.


Photo aérienne de 1941

Photo aérienne du 2 Mai 1944

La Bataille de l'Eau Lourde ne permis pas cette tentative nazie de récupération des plus gros stocks mondiaux d'eau lourde. Les alliés empêchèrent cette opération au prix de très nombreux sacrifices. L'ONIA produisit cependant de l'eau lourde de 1958 à 1963 avec des quantités très faibles de quelques tonnes par an pour le compte du CEA et de la centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne. L'unité de fabrication se trouvait à l'extrême Sud-Est d'AZF près des installations électriques 225 kV. La cuve d'eau lourde existe bien; elle est immense, de plus de 20 m de profondeur et 25 de diamètre, elle peut contenir plus de 9000 m3 d'eau lourde. En 1979, des employés de l'ONIA l'ont vu complètement vide et y sont même rentrés dedans. Mais en 1993, des pompiers professionnels ont eu l'occasion de la voir remplie ! En 2001, le directeur d'AZF Serge Biechlin, installé depuis 1998, m'a confirmé l'emplacement souterrain de cette cuve dans l'usine et m'a certifié qu'elle était vide.

Le Groupe AZF voulait-il aussi parler de cette réserve avec sa flèche... on verra par la suite que d'autres indices dans les lettres du Groupe AZF et dans les faits eux-mêmes semblent confirmer cette hypothèse "eau lourde" et son usage nucléaire.

La longue pointe de la flèche pourrait tout droit sortir d'un insigne militaire. Le seul à présenter une flèche de cette forme :
celui du Commandement des Opérations Spéciales, un service directement sous les ordres du chef des états majors et du Président de la République. Le C.O.S. a ses installations de commandement dans la base souterraine de Taverny : BA 921.





Les deux trous à gauche pourrait éventuellement symboliser également l'arbalète avec son pas de serrage.
Le chef du C.O.S. en 2001 était le Général Henri Poncet.
Était-il visé pour avoir participé aux essais électromagnétiques dans le cadre d'encadrement sur le terrain avec une des unités spéciales ?
Était-il l'auteur de ce Groupe AZF lui-même ?
Était-il visé pour quelque règlement de compte interne au C.O.S. ?


En tous cas, les événements de Côte d'Ivoire concernant l'assassinat de Firmin Mahé par des militaires sous l'autorité de la Licorne dirigée par le Général Henri Poncet depuis 2004 l'ont placé en Octobre 2005 dans une très mauvaise posture même si ce meurtre reconnu par les militaires du terrain n'a pas encore été suivi de condamnation pour la hiérarchie qui a semble-t-il osé le couvrir et peut-être même le suggérer; le plus difficile étant de savoir à partir de quel niveau hiérarchique cette suggestion a été faite.

III- Les lettres avant le 1er Mars 2004 :

Les lettres du Groupe AZF sont tapés sur ordinateur avec le logiciel Word. Selon le livre d'Elisa Galand, elles ont été photocopiées puis "auto-faxées" pour que l'origine du papier et des typographies soient extrêmement difficile à trouver. Les enveloppes avaient le Logo AZF avec la flèche dessus; les lettres également.
La flèche, même si elle ressemble étrangement à celle de l'insigne du C.O.S. est relativement simple et peut être dessinée avec le logiciel Word grâce à un des symboles fourni par le logiciel présentant les deux trous sur la gauche.

III-1 : 1ère lettre du 11 Décembre 2003 :

écrite le 8 Décembre 2003 et reçue le 11 Décembre 2003

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 75, alignée sur le texte
- Flèche de 75 mm de longueur totale distante de 1 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 24 mm
- Marge haute + marge basse de 24 mm





Cette lettre est la plus longue. Elle présente le Groupe AZF avec d'infinies précautions mais une langue française très maîtrisée. Une des phrases est extrêmement longue, relativement complexe mais dite à haute voix, on atteint un niveau d'expression proche du célèbre linguiste Claude Hagège. La formation de cet auteur est probablement ancienne, très classique et l'expression dénote tout de suite un ton exigeant, sans complaisance et tout de même très raisonné.

"AZF est un groupe de pression à caractère terroriste" :
Le ton est donné par le mot "terroriste"; associer AZF et terrorisme fait immédiatement penser aux pistes terroristes soulevées par quelques média dès octobre 2001. Mais l'allusion à la confrérie laïque semble décrire un groupe secret crée au sein d'une loge.

"Secrètement créé au sein d'une confrérie laïque à spécificité éthique et politique" :
Le Grand-Orient De France, la loge la plus attachée à la laïcité, est la première à laquelle je pense.
L'auteur de la lettre parle-t-il d'une fraternelle élitiste issue de cette Grande Loge ? Serait-il lui-même issu de cette loge ou d'une loge concurrente, comme son message semble le dire ? La connaît-il suffisamment pour y faire allusion ? En est-il sorti ? Dénonce-t-il plutôt l'existence de ces loges franc-maçonniques ?
Le général Henri Poncet est soupçonné, selon quelques articles de presse, de faire partie, comme nombre de personnages politiques proches des socialistes, du Grand-Orient de France et son rapprochement avec le pouvoir socialiste dans la fin des années 90 très remarqué par les militaires n'y serait pas étranger.

"Nous sommes déterminés à augmenter fortement les moyens et l'efficacité de la petite confrérie" :
L'argent semble être bien le motif mais il a un rôle, il sera réinvesti; il ne semble donc pas être l'objet d'une simple convoitise.
On est déjà à un niveau de terrorisme moraliste.

"nous désirons aussi soutenir le travail de personnalités militantes extérieures qui le méritent" :
"Extérieures" pour "hors de la France" ou pour "hors de la confrérie" ?
Dans le premier cas, les personnalités militantes seraient aussi de la même loge; dans le second cas, on a affaire à des personnes peut-être trop modestes pour se défendre ou pour avoir des relations dans un réseau efficace. Le mot "militantes" sembleraient indiquer un rôle bienfaiteur de l'auteur de la lettre au profit de ces personnes.

"récupérer des sommes importantes avancées par plusieurs d'entre-nous" :
Apparemment le mobile de ce chantage est de plus en plus précis. L'idée de compensation contre un investissement, un acte mal rémunéré, un sacrifice non reconnu est suggérée.

Dans l'hypothèse d'essai technique à AZF-Toulouse, il pourrait s'agir d'hommes du terrain qui n'ont pu se défendre et qui trouvent en l'auteur de la lettre un "bienfaiteur" pour que leurs sacrifices ou leurs investissements soient compensés. On peut imaginer des victimes sur le terrain faisant partie d'une unité spéciale du C.O.S. dont les familles n'ont pas pu être correctement indemnisées. D'une manière moins matérielle, l'auteur est-il associé à d'autres membres de la confrérie qui ont mis de l'argent dans un projet et qui n'en n'ont pas tiré les profits attendus.

"les citoyens conscients se désespèrent de la manière catastrophique dont est gérée le monde et notre propre pays" :
La critique politique est claire. Il y a aussi une hiérarchisation entre citoyens conscients et citoyens inconscients. On sent une personne qui classe, qui catégorise. En plus de l'aspect "bienfaiteur", de la notion de servir, cette facilité à classifier est très répandue chez les militaires. Le reste de ce paragraphe est très dur vis à vis des dirigeants du pays et de la dérive de la gestion du monde. Le ton est très professoral.

"accomplir leur tâche véritable" :
Il y a donc reconnaissance des rouages de la société actuelle mais il y a dénonciation de leur mauvaise utilisation. C'est à la fois un respect des règles de la société et une très forte critique contre ceux qui en abusent. L'aspect militaire est toujours présent : il y a respect de la hiérarchie, mais en même temps il aimerait prendre le relais des commandes.
On sent également un militaire impliqué dans la politique et s'estimant en haut de l'élite : un général qui a tâté de la politique ou qui a fréquenté de très près des politiques serait un bon profil. Le général Henri Poncet qui a obtenu un poste militaire de très haute confiance politique par le chef de l'état à la tête du C.O.S. en 2000, correspondrait même s'il s'est toujours plu sur le terrain. Un événement important pourrait le pousser à régler ses comptes.

"(énergies libres, médecines nouvelles)" :
Ces deux termes entre parenthèse sont étonnants et bizarrement amenés dans le cours d'une phrase toujours très généralisatrices. Pourquoi ces deux exemples qui ne sont pas des arguments évidents pour étayer la phrase...? Ils décrivent quelques chose de précis. Dans le cadre des essais électromagnétiques avec des accélérateurs à base de supraconducteur, on est en plein dans ce domaine qui est en pleine expansion en médecine (SQUID, IRM...) et sur les transferts d'énergie (RFID, TESF, Cyclotron etc...).

"à abaisser la santé physique, intellectuelle et spirituelle de la population" :
Encore une fois "corps et esprit bien fait" est un thème très cher à certains militaires qui souhaitent remettre en place un peuple corrompu et à la dérive.
On peut éventuellement aller plus loin vers le cas de la folie et des personnes qui se retrouvent dans des hôpitaux comme celui de Marchant, victime d'AZF. Le personnel et les patients de cet Hôpital, autrefois appelé Asile d'Aliénés se sont retrouvés à l'Hôpital Larrey au bout de plus de 6 mois d'attente de restructuration de cet édifice militaire jusqu'en 1999.

"au service de l'individu responsable et souverain" :
Le thème de la dépendance de la population et donc de la nation à l'égard de groupes dévoyés est un des thèmes que des militaires d'aujourd'hui aiment mettre en avant à cause de leur rôle de gardien des valeurs et de protection de la souveraineté. Ce rôle est très mis à mal par la mondialisation, par l'ouverture des frontières, par les réseaux d'influences mondiaux et par la construction d'entités militaires constituées par plusieurs pays.

"minorités agissantes" :
Les termes sont plus alter mondialistes que militaires mais quand l'armée n'a plus le rôle qu'elle avait avant, le terme "minorité agissante" est toutefois très parlant et très représentatif des unités spéciales qui sont des toutes petites minorités très agissantes au sein de l'armée, la plupart du temps en dehors de l'autorité des trois corps d'armées habituels (Terre, Mer et Air).

"tactiques ennemies les mieux rodées" :
L'auteur emploie encore un terme militaire typique des unités militaires de terrain comme les unités spéciales.

"le chantage le plus machiavélique et le plus implacable" :
L'auteur est sûr de son coup et en est fier.

"les moyens matériels de la démarche pacifique" :
C'est le bénéfice du chantage, il y a donc une volonté d'utiliser à "bon" profit l'argent demandé. Dans le cas contraire de la remise de l'argent, le bénéfice de ce groupe existera aussi par le chaos répété qui va s'en suivre. Le groupe est gagnant à tous les coups et veut le faire savoir à ses "créanciers".

"selon le cas inoffensive ou terriblement meurtrière, fera des responsables gouvernementaux de véritables coupables et d'authentiques criminels" :
Pourquoi parler de méthode terroriste inoffensive ? Il y a apparemment deux types de chantage. Le premier inoffensif rendra les responsables du pays coupables, le second, meurtrier, les rendra criminels. Un chantage informel sur l'explosion d'AZF-Toulouse serait bien le chantage inoffensif qui rendra les autorités coupables,... mais coupables de l'origine de la catastrophe révélée aux yeux de tous. Le chantage meurtrier serait plus classique et violent comme tous les chantages terroristes.
Mais l'auteur n'a encore rien révélé du chantage terroriste, et encore moins du chantage inoffensif !
Il sait que les lecteurs de ces lettres vont comprendre dès la première lecture. Pourquoi ? Parce qu'il sait qu'il va être reconnu ou tout au moins que les lecteurs de ces lettres comprendront rapidement le sujet.
Dans l'hypothèse du logo du C.O.S., si une des unités spéciales a participé aux essais du 21 Septembre 2001, le sujet doit paraître évident pour les autorités. Le Groupe AZF sait que les destinataires connaissent la vérité sur AZF-Toulouse et il sait que les autorités vont immédiatement évaluer le piège qu'il a mis en place.

"Juste retour de bâton..." :
L'esprit de justice rendue par le destin semble être l'arme du Groupe AZF. Il y a un règlement de compte dans cette affaire. Le Groupe AZF viserait-il la lâcheté de la classe politique et des groupes économiques qui ont dissimulé la vraie origine de la catastrophe d'AZF.
L'auteur de cette lettre espère déjà une réaction avec cette première lettre. Il fait le pari qu'il ne sera pas obligé de passer à l'acte terroriste car le premier type de chantage doit être, selon lui, suffisant.
Par cette tactique d'avertissement informel, l'auteur semble vouloir favoriser une négociation avec les deux destinataires sans être obligé de médiatiser l'affaire par ses actes terroristes.
Il sait aussi que les autorités ne le dénonceront pas. Le Groupe AZF a déjà des coups d'avance.

"Pour éviter les pertes de temps comme celle qui contient la présente, nos enveloppes seront ostensiblement marquées AZF." :
Le logo a toute son importance et les prétextes à tout courrier manqué, négligé ne sont pas tolérés. Le Groupe AZF sait qu'il a affaire à des politiques qui fuient leur responsabilité. Même dans le cadre de ses menaces, il anticipe sur une inertie importante des autorités françaises pour prendre au sérieux ces messages. Les protagonistes de cette affaire semblent se connaître.

"comportements politiques, économiques, médicaux et culturels." :
A part "économiques", les trois autres adjectifs peuvent se rapporter aux Ministères qu'a occupé Philippe Douste-Blazy.
Le Groupe AZF ne parlent nullement des militaires, comme s'ils n'étaient responsables de rien...?!


Petit mystère : Pourquoi l'auteur de la lettre a mis un point d'interrogation entre parenthèses après le nom "Ben Laden".

"Que dira t'on de Mr Ben Laden (?) dans quelques décennies ?" :
Doute-t-il de son existence ? Sème-t-il un doute provocateur sur le lien du Groupe AZF avec Al-Qaida ? Imagine-t-il que Ben Laden est un mythe ?

Suite à un entretien avec Pierre Boyé que j'ai pu rencontrer à l'improviste au siège social de Paul Boyé SA qui se trouve dans ma ville de Sète, ce patron m'a avoué que, le 15 Décembre 2003, la SAGEM remettait officieusement en cause les accords de partenariat SAGEM/Boyé dans le projet Félin, alors que la société Paul Boyé avait, sous contrat, collaboré pleinement sur les prototypes et avait déjà négocié des prix très serrés avec le maître d'oeuvre du projet. Les tests du matériel de Paul Boyé ont été réalisés essentiellement à l'École d'Infanterie de Montpellier en 2001 sous la responsabilité du Colonel Hermellin, devenu plus tard responsable de la communication de la SAGEM, et avec une des unités spéciales du C.O.S. dirigé par le Général Henri Poncet. La société Paul Boyé est partenaire du Ministère de la Défense depuis 1915, et est membre du Haut Comité Français pour la Défense Civile (HCFDC).
Cette société Paul Boyé, exemple d'une entreprise familiale qui réussit depuis presqu'un siècle, a toujours été en très bon terme avec la Présidence de la République qu'elle soit à droite ou à gauche. Pourquoi soudain le Ministère de la Défense ne la soutient plus sur un marché français qui était très bien engagé par Paul Boyé et tout ceci au profit d'un concurrent allemand la société Bluecher encore mal placé sur ce type de marché et représenté en France par une toute petite entité commerciale lyonnaise la société Ouvry. Les réponses du Ministre de la Défense, Mme Alliot-Marie, sur les questions des députés locaux Kléber Mesquida (PS Fabiusien) et François Liberti (PCF) sont d'un détachement assez surprenant. Aucune précaution de principe, comme la demande d'un avis de la cour des comptes, qui aurait dégagé le Ministère de la Défense de toute responsabilité commerciale, n'a été utilisée selon le député Kléber Mesquida qui suivait ce conflit commercial !



III-2 : 2ème lettre du 29 Janvier 2004 :

postée le 28 Janvier 2004 à Maisons-Lafitte et reçue le 29 Janvier 2004

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 77, décalage à gauche de 7 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 1 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 38 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm



Cette lettre est un petit rappel avant le démarrage des opérations et, surtout, est une assurance de la prise en compte des lettres qui vont suivre. Le Groupe AZF a toujours la crainte que ses actions soient volontairement ignorées, niées. Pour ce qui concerne le chantage informel dont la publicité serait un désastre pour les responsables d'AZF-Toulouse, il est vrai que le mépris et les prétextes à la non-réception du message par les autorités sont envisagés par le Groupe AZF de manière très sérieuse.

"plusieurs paramètres mal évalués" :
S'ils ne sont pas techniques et directement issus des opérations sur le terrain qu'on imagine mal être encore réalisée après l'envoi de la première lettre le 8 Décembre, cette mauvaise évaluation est peut-être tout simplement due au fait que le Groupe AZF se sachant identifié dès la première lettre pouvait négocier tout de suite avec ceux à qui il s'adressait. Et un mutisme total, une réaction nulle de ses autorités peut-être très méfiantes, ou au contraire incrédules, a effectivement obligé ce Groupe AZF à attendre plus longtemps que prévu une réaction qu'il espérait dès la première lettre.
Ce groupe AZF avait peut-être suffisamment d'oreilles aux bons endroits pour s'informer de l'effet de la première lettre. L'absence de tout feed-back a augmenté son délai d'attente plus longtemps que prévu.

L'hypothèse du début d'une négociation secrète en cours, qui s'est finalement éternisée, est également envisageable. La piste SAGEM à ce niveau est intéressante car on peut imaginer que dès les premiers jours, c'est bien ce marché militaire qui a été reconnu et ciblé grâce à l'identification de l'auteur et aux liens pouvant mêler le C.O.S., la SAGEM et la société Paul Boyé. Il faut noter que la société Paul Boyé a une usine à Toulouse très près du pôle chimique et que ces bâtiments ont été victimes de l'explosion d'AZF. Paul Boyé a bénéficié, dès Mars 2002, de la reprise "miraculeuse", avec un très bon loyer, des bâtiments du Vernet où a eu lieu le 3ème incident électrique d'AZF (juste avant celui du poste Ramier de la SNPE).
Ces bâtiments du Vernet, à 15 km au Sud de Toulouse, ont été vendus, moins d'un mois avant cette location, en Février 2002, à un privé, membre du conseil d'administration d'un organisme financier lié au Conseil Général de Haute Garonne. Des réticences très vives pour ce marché militaire initialement dévolu au couple SAGEM-Boyé et étrangement détourné au profit du couple "SAGEM-Bluecher", ont pu justifier une attente plus longue du Groupe AZF après sa première lettre d'introduction. Le passage à la seconde étape du Groupe AZF a pu avoir été provoqué par le premier échec de cette négociation financière.
Tout ceci a même pu s'organiser à l'insu de la société de Paul Boyé et de la SAGEM. Cette dernière a même pu commencer à s'intéresser au concurrent allemand sous d'autres pressions plus classiquement commerciales et politiques.


III-3 : 3ème lettre du 11 Février 2004 :

postée le 9 ou 10 Février 2004 à Roubaix et reçue le 11 Février 2004

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 77, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 1 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 31 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm





"Il s'agit d'une toute nouvelle forme d'action de type terroriste" :
Cette version est étonnante. En effet, faire un chantage avec des bombes enfouies sur des voies ferrées n'a rien de nouveau... la technique décrite dans cette lettre est sophistiquée, originale mais elle ne révolutionne pas les formes d'action terroriste. Qu'y-a-t-il de nouveau ?
A mon avis, c'est justement l'existence d'un double chantage qui projette cette action sur une réussite assurée. Le chantage des bombes laissées à l'avance, sans précision de l'endroit par les hommes de terrain est peut-être réel mais l'auteur des lettres connaît les endroits des bombes. C'est l'autre chantage qui rend l'action tout à fait nouvelle : le chantage sur l'information, sur le savoir d'un secret d'État qu'il est, aux yeux de l'État, inconcevable de révéler sous quelques formes que ce soit.
Tout indice concernant le chantage meurtrier sert au chantage informel insupportable pour les autorités de l'État... la force de ce chantage meurtrier à travers les bombes est décuplée par la force de sa valeur informelle !

"caractère meurtrier ou bénin" :
Encore une fois, cette notion du double chantage qui montre que, si les autorités cèdent avant la violence, elles répondent au chantage bénin informel.

"d'un guetteur et d'un mineur" :
Deux personnes pas plus... avec l'auteur des lettres qui affirme ne pas connaître l'endroit des bombes à l'avance, on a affaire à une équipe de trois personnes, pas plus. Un "cerveau", un homme du terrain et un guetteur (peut-être une guetteuse comme les appels téléphoniques le suggéreront).

"deux supplémentaires en des lieux choisis pour leur grande sensibilité et leur relativement faible protection" :
Il y a donc un message avec ces deux bombes non enfouies sous les voies ferrées. Pourquoi deux ? Pour les deux essais ? Pour les deux coupables ? Dans le cadre de l'affaire AZF-Toulouse, l'hypothèse des deux tests électromagnétiques, un vers le Nord pour le transfert d'énergie, un vers le Sud pour les tirs électromagnétique tétanisant à longue portée, un par le Ministre de l'Économie et des Finances M. Fabius pour le compte du RTE et du CEA, et l'autre pour les opérations militaires de M. Chirac pour le compte du CEA-DAM...?

L'endroit de ses deux bombes spéciales pourraient être par exemple les lieux stratégiques des essais (arrivée des faisceaux, lieu de l'épicentre, pylône HT, etc...)
L'erreur syntaxique du "en" avant "pour leur grande sensibilité" doit correspondre à "en fonction de leur grande sensibilité" et a été remplacé par "pour".
Elle fait partie des très rares coquilles des messages du Groupe AZF.

"site favorable" :
Cette notion pour un commando qui a affaire à des voies ferrées est un peu flou... la proximité avec une route, la discrétion du site, la possibilité que le déraillement face beaucoup de dégâts... les critères du commando sont vastes mais il se peut que la liste des positions ait été fournie avant même que ces positions soient déterminées.

"mais totalement au hasard pour ce qui concerne la répartition géographique des engins" :
Attention, le hasard est sur la répartition pas sur le positionnement. La nuance linguistique est d'importance et expliquerait que tous les mots de ces lettres du Groupe AZF sont précis et ont leur importance ! La qualité du Français, la maîtrise des longues phrases, le jeu avec des allusions, donne une idée d'un profil très intellectuel tout en étant proche du terrain.
Il est possible qu'avec une liste de coordonnées GPS, le choix de l'itinéraire des poses des bombes ait été lui, complètement fait au hasard et sans indication spécifique pour la répartition des bombes mais que les positions avaient toute leur importance.

"Un relevé a néanmoins été effectué par GPS et celui-ci nous a été remis..." :
Le GPS fonctionne partout sur les voies ferrées très rarement avec peu de dégagement vers le ciel excepté sous les tunnels et quelques passages très encaissés. L'emploi du GPS, qui n'est qu'un récepteur, simplifie donc le travail de positionnement des hommes du terrain.
Le commando ne se souvient plus de l'endroit, mais l'a mémorisé. En fait il se peut très bien que l'endroit ait été déterminé d'avance sur des cartes pour des raisons particulières mais que le commando a suivi ces coordonnées GPS issues des projections cartographiques pour installer sous les ballastes les bombes. Le fait que le commando ne se souvienne plus de l'endroit peut très bien s'expliquer justement par le fait qu'il a atteint les secteurs de poses sans se soucier de l'environnement mais bien en suivant les coordonnées GPS, un peu comme un automobiliste qui atteindrait sa destination en suivant un itinéraire proposé par le système GPS embarqué sans trop mémoriser son chemin. Et en pleine campagne française de telle position peuvent effectivement être oubliée dans leur précision et dans leur accès. Le seul lien de ces positions est la voie ferrée qui est probablement atteinte par des routes et par des chemins qui ne fournissent pas le km exacte sur la voie.

"Avant que l'équipe ne quitte l'Europe" :
Le commando avait la certitude de partir... des légionnaires, des soldats de forces internationales, des contractants étrangers temporairement sur le sol français...? Le profil d'unité militaire constituée de légionnaires comme certaines unités du C.O.S. est idéal pour cela !

"en particulier pour ce qui concerne les deux extérieures" :
Même si l'État met tous les moyens pour détecter les bombes sous les voies ferrées, il n'aura non seulement pas le temps d'être sûr de toutes les découvrir et de les désamorcer (le nombre de bombes n'est même pas communiqué) mais, en plus, le Groupe AZF se réserve deux bombes extérieures introuvables sans indice !
Cette lettre arrive en ayant comme décor un vrai cauchemar pour les autorités ! Le coup est dur et la menace des plus graves ! La stratégie montre un raisonnement logique, calculateur, digne des pires actions de commando pendant la guerre d'Algérie par exemple.

"Le versement d'une somme d'environ 4 millions d'euro" :
C'est peu pour une telle menace et le mot "environ" est étrange. Pour un groupe déterminé, une telle approximation montre que cette somme est conditionnée ou que sa valeur exacte n'est pas encore connu de l'auteur de la lettre lui-même.

- Par le cours de la monnaie...? L'euro est indiqué, mais, toute ou partie seront à verser, le 1er Mars 2004, avec une autre monnaie... c'est ce qu'il sera demandé dans la lettre du 17 Février 2004 avec les 4 millions de dollars + 1 million d'euro.
- Par la valeur symbolique de cette somme se rapportant à un autre montant qui n'était pas exactement de 4 millions d'euros...? En Mai 2004, l'ancien PDG de ALSTOM, Pierre Bilger, publie un livre très personnel sur son parcours professionnel et privé : "4 millions d'euros". Le titre accrocheur au printemps 2004 depuis la sortie de l'affaire du Groupe AZF a peut-être été choisi et encouragé par son éditeur pour des raisons commerciales... mais cette somme très chère à Pierre Bilger est connu médiatiquement depuis Juillet 2003. Elle est de 4,1 millions d'euros et correspond aux indemnités de départ contractualisées depuis plus de 15 ans, que Pierre Bilger a dû pourtant restituer à l'époque des "parachutes dorés" de dirigeants très gourmands et des effondrements boursiers de grosses sociétés françaises en 2001 (Vivendi avec Jean-Marie Messier par exemple).

- Mais une autre raison peut expliquer ce mot "environ" : la somme est conditionnée par une autre somme. Les 4 millions d'euros seraient en fait les 5% de 80 millions d'euros du marché que Paul Boyé devait récupérer par le projet Félin de la SAGEM. Et 5% est le pourcentage maximum des aléas autorisés en surplus après signature d'un marché public, surplus sans justificatif à révéler dans l'offre publique. Ces 5% sont souvent les petits cadeaux déguisés que des collectivités octroient aux contractants "amis" via des suppléments de travaux de "bienvenus". Cette hypothèse pourrait signifier qu'un marché militaire pouvait subtilement faire l'affaire de la rançon si ce marché tombait entre de bonnes mains !

"Tout essai de négociation, action psychologique ou tentative quelconque de report est inutile et impossible" :
Le Groupe AZF ne laisse pas le temps aux autorités d'utiliser ses moyens de report : l'intervention des médias pour détourner la gravité, masquer l'origine de ce Groupe AZF est donc déconseillée.

"Chiffre 018" :
018 n'est pas un chiffre mais un nombre à moins que ce 018 soit un code, la version hexadécimale correspondant à 1x16+8=24 ou tout simplement une partie d'un nombre.

L'hypothèse de 018 pour 10H18'00, heure du premier tir électromagnétique est séduisante. Selon les services de police, ce code "018" sera bien écrit sur la bombe enfouie sous le ballaste à Folles et retrouvée le 21 Février 2004.

Une hypothèse pourrait soulever la piste du "O18" écrit sur la bombe du Groupe AZF pour Oxygène 18. Aucun document photographique sur cette inscription n'a été extériorisé dans les média. Mais le soin d'écrire "018" ou "O18" sur cette bombe peut tout de même présenter un intérêt par rapport à la bombe elle-même.
Oxygène 18 est isotope à 18 électrons de l'oxygène stable et familier O16 à 16 électrons.
La fabrication de l'eau lourde nécessite le passage par O18 avant d'obtenir le composant de l'isotope de l'hydrogène H18, le deutérium. L'eau lourde c'est l'eau mais à la place de H20, les deux atomes d'hydrogènes sont remplacés par deux atomes de deutérium isotope 18 de l'hydrogène : D02.
L'allusion à cette piste nucléaire non radioactive peut se rapprocher de la source d'énergie nucléaire mise en oeuvre en souterrain et peut-être maîtrisée par la France.

La date du 18 Février associé au 018 est la sainte Bernadette... cette coïncidence heureuse et humoristique utilisée par le Groupe AZF peut montrer l'intérêt de ce nombre 18 mais le 0 de 018 n'a lui en revanche rien à voir avec la date et a donc son importance.

L'allusion à la Sainte-Bernadette pourrait avoir plusieurs raisons :

- allusion à Bernadette Chirac, prénom de la femme d'un des destinataires (Présidence de la République)
- allusion à Bernadote de Suède, roi de Suède tout comme Catherine de Suède dont la fête est spécialement le 24 Mars, date de découverte de la 2nde bombe. La Suède serait visée par le Groupe AZF à cause de la présence du satellite Franco-Suèdois ODIN, mesurant l'atmosphère sur Toulouse dans les minutes qui ont précédé l'explosion. Le chapitre  SATELLITE  décrit la présence et le rôle potentiel du satellite ODIN.

- allusion au quartier Bernadette de la rue Bernadette, une des plus touchées par l'explosion, tout près du grand bâtiment d'EDF. Cette hypothèse, même si une association toute dédiée aux habitants de cette rue a été rapidement montée, est tout de même peu crédible, vu le nombre d'associations portées partie civile et le bâtiment EDF se trouve de l'autre côté de la route d'Espagne.
- jeu de mot avec la miraculée Ste Bernadette Soubirous dont l'histoire est à l'origine de la fameuse eau miraculeuse : Eau de Lourdes. Ce jeu de mot, déjà retrouvé dans des forums d'anciens parachutistes serait alors directement lié à l'Eau Lourde qui avec son Deutérium et avec l'Uranium est la description typique de la pile atomique de Joliot Curie et des centrales nucléaires à Eau Lourde. Comme cette première bombe a été retrouvée à 5 km du gros stockage d'Uranium de Bessines juste avant le petit bout de voie ferrée qui y mène, ce jeu de mot, très potache serait assez pertinent si on l'associe avec cet indice géographique très ciblé. Les parachutistes étaient au courant que dans les années 60, un très gros stock d'eau lourde a été constitué dans une cuve souterraine au sein du camp militaire des Sables, à 3 km au Sud d'AZF.

Le choix de cette date du 18 Février peut être associé à d'autres événements anniversaires :

- Le 18 Février 2004 a eu lieu un très grand sommet européen à Berlin.
- Le 18 Février 1996 est aussi la date d'un séisme exceptionnel dans les Pyrénées-Orientales près de Saint-Paul de Fenouillet, séisme de magnitude de 5.6, jamais égalée depuis plus de 40 ans. Le caractère totalement naturel de ce séisme, qui a été largement perçu sur toute une région et qui a causé de nombreux dégâts près de l'épicentre, n'est peut-être pas aussi évident que cela. Une étude sismique parallèle est en cours pour comprendre quelques bizarreries détectées dans l'étude officielle effectuée en 1996. Cette étude officielle a conclu à un séisme naturel d'une profondeur précise de 7700 m avec de nombreuses répliques durant les semaines suivantes. C'est exactement la même petite équipe de sismologues (Souriau, Sylvander et Rigo) issue de l'OMP qui a réalisé ces travaux de 1996 et qui a permis le gros mensonge sismique d'AZF-Toulouse. La localisation du séisme du 18 Février 1996 est, selon un ouvrage de Mme Souriau concernant les séismes Pyrénéens, à 6 km au Sud-Est de St-Paul de Fenouillet. Un rapport technique de Mai 2004 avec cartographie fournie par M. Rigo localise l'épicentre précisément sous la commune de Lesquerdes, 3 km au Sud-Est de Saint-Paul de Fenouillet, à côté de l'entrée de l'une des dernières carrières souterraines de gypse encore en activité. Toutes les répliques ont eu lieu en profondeur au Sud-Ouest de cet épicentre, sous la grande carrière de gypse de Saint-Arnac qui est non souterraine. L'étude parallèle a permis de détecter une très surprenante découverte sur l'année 1996... la base numérique des données brutes sismiques du mois d'Avril 1996, période pendant laquelle d'autres répliques ont eu lieu, a totalement et mystérieusement disparu au sein du Réseau National de Sismologie RéNaSS ! Ce réseau ne peut plus rendre publique cette période. Aucune explication sérieuse n'a pu être fournie par le directeur de ce Réseau, Michel Granet, et ce dernier n'avait alerté aucune autorité de cette disparition malheureuse qui concernait tout de même toutes les données sismiques numériques des séismes mondiaux captées par ce réseau du 1er au 30 Avril 1996. Il faut aussi noter ce petit détail croustillant concernant cette période de 1996 et les Pyrénées Orientales... le Préfet de Département de cette époque n'était qu'autre que Bernard Bonnet, le fameux préfet piégé et neutralisé quelques 3 ans plus tard par l'affaire des paillottes corses. (à suivre...).

Certains formats texte des trames d'informations GPS (date+latitude+longitude+vitesse...) codifie la date parfois avec un 0 devant. Ceci n'est pas le cas cependant du format texte du Standard NMEA 183, le plus utilisé.

Mon gros loup, ne prenons pas de
risques inutiles, le plus tôt sera le
mieux. Donnes-moi tes instructions,
Suzy. 07.25.36.56.11

Le message exigé dans les petites annonces du quotidien Libération apparaîtra le 19 Février 2004 sous cette forme :

Mon gros loup, ne prenons pas de
risques inutiles, le plus tôt sera le
mieux. Donnes-moi tes instructions.
Suzy. Tel. n°........................"

Officiellement, la 1ère bombe du Groupe AZF, censée être active pendant 24 heures le 18 Février 2004, ne sera découverte que le 21 Février 2004. Mais le Ministère de l'Intérieur a bien publié sa petite annonce le 19 Février 2004 suite à l'arrivée du courrier du 17 Février 2004. Selon Elise Galand et les journalistes de Libération qui lui ont parlé, c'est un commissaire de l'anti-terrorisme qui est venu déposer sa petite annonce le 17 Février vers 19H. Matériellement impossible de faire paraître le lendemain pour des raisons techniques évoquées par Libération, le commissaire a dû s'expliquer et se présenter auprès de la rédaction du journal pour espérer obtenir une publication le lendemain, 18 février 2004, date déjà trop tard de quelques heures avant l'explosion possible de la bombe, même si le contenu du journal est stabilisé et accessible dans la profession avant minuit. Malgré les efforts du commissaire, cette annonce qui symbolise la rentrée des autorités dans le jeu du Groupe AZF, ne paraîtra que le 19 Février 2004 au matin. A cette époque, les journalistes de Libération ne semblent pas en avoir su plus sur cette affaire et ont accepté de publier. Il faut noter le scrupule du commissaire à faire rentrer le format de l'annonce exactement dans celui demandé dans la lettre du 17 Février. Pourquoi un tel scrupule dans la forme ?
Le commissaire était-il si effrayé par le Groupe AZF qu'il ne voulait prendre aucun risque dans la présentation du texte qui n'était pas du tout une condition exigée par le groupe; seul le message et le numéro de téléphone-fax était important ?
Le Groupe AZF savait-il que la typologie de Libération allait exactement faire rentrer le message dans ce format ? Quand on regarde la police standard (hors mis en gras) utilisée par Libération et la largeur des colonnes du journal, on constate effectivement que le groupe AZF des voies ferrées connaissait à l'avance le calage des petites annonces dans le mode de justification à gauche...!
Ce détail est un peu étonnant, comme si le soin typographique du Groupe AZF montrait une forme particulière quasi-journalistique.
Ceci peut cependant n'être qu'une coïncidence parmi d'autres dans toute cette histoire.

"021 49°25'40.12" N 02°54'21.91" E" est la coordonnée géographique GPS du wagon de Rethonde.
"025 48°51'30.10" N 02°17'39.12" E" est la coordonnée géographique GPS de la Tour Eiffel.

021 et 025 sont deux autres dates mais peuvent-être associées à deux autres informations concernant la date et l'heure des essais. Il est à noter que selon les déductions faites des témoignages de faisceaux, le deuxième essai pourrait être à 25 secondes après le premier, soit 10H18'25. Le 21 serait bien sûr le 21 Septembre 2001.
Ce wagon de Rethonde associe France et Allemagne sur deux périodes très tendues. Il évoque en premier la 1ère guerre mondiale et l'armistice du 11 Novembre 1918. Tout le grand site du pôle chimique fut d'abord la "nouvelle poudrerie" construite en 1914 au début de la première guerre mondiale.

On a aussi encore un lien avec la société Paul Boyé SA qui a été créée pendant la première guerre mondiale en 1915. Cette société du Sud de la France a participé à ses débuts à la grosse production de tenues vestimentaires militaires des millions de soldats envoyés au front.

La Tour Eiffel est très symbolique pour représenter la France mais il ne faut pas oublier qu'à ses pieds se trouvent le champ de Mars, dieu de la guerre, les écoles militaires, et pas loin, le Ministère de la Défense.



"Ne pas tenter d'influencer AZF par un procédé médiatique quelconque" :
Les média sont considérés comme nuisibles et inféodés aux autorités. Les terroristes n'attendent rien d'eux comme si leur revendication avait intérêt à rester secrète. Dans le cas du chantage informel, la garantie du succès est aussi celle du silence puisque c'est justement parce qu'elle ne peut être révélée que l'information a de la valeur. Le Groupe AZF redoute un nuage médiatique, un détournement du message à travers les média. Il ne s'adresse qu'aux autorités pour l'exercice de ce chantage.

"Pour cette occurrence nous avons aussi fait préparer une bombe particulière que nous tenons soigneusement en réserve. (simple accrochage contre le rail après découpage de protection, cela quelques minutes avant le passage d'un TGV" :
Le 18 Avril 2006, ce type de modèle a été découvert à Saint-Sylvain d'Anjou sur la ligne TGV Paris-Nantes mais avec quelques détails différents mentionnés par le quotidien La Dépêche (tube en PVC et non acier) et sans avoir explosé. L'origine de cette bombe est toujours inconnue. Deux hypothèses qui pourraient avoir des liens avec le Groupe AZF des voies ferrées sont abordées :

- Le 16 rue d'Anjou à Paris est l'adresse du Consulat de Grande Bretagne. Le 10 Avril 2006, soit à peine une semaine avant cette découverte, j'ai eu un entretien avec un membre de ce consulat au cours duquel j'ai tenu à informer le premier ministre Tony Blair de mes découvertes sur le secteur de la commune du Vernet au Sud de Toulouse qui avait été celui de son choix de vacances en Août 2002 à la grande surprise des média britanniques. J'ai mentionné à ce consulat la possibilité d'un lien électromagnétique avec l'affaire AZF-Toulouse et des recherches techniques éventuelles des équipes anglaises accompagnant Tony Blair. La maison de vacances de Tony Blair était à moins de 1000 m de la zone de réception du faisceau militaire, causes probables des perturbations électromagnétiques perçues par le réseau EDF au poste 63/5.5 kV de Vernet-Radio et par des habitants de Vénerque. J'ai déposé, à cette occasion, au consulat, un message manuscrit improvisé en attendant l'entretien. Ce message demandait également une demande de protection par la Grande Bretagne dans le cas où mes hypothèses s'approchaient de la vérité. Une bombe artificielle présentant les mêmes caractéristiques que celles décrites dans le livre d'Élise Galand et rapportée depuis par les autorités policières est un des moyens les plus intelligents d'empêcher les autorités françaises de me nuire notamment avec un facile piège juridique et médiatique. Cette information concernant Tony Blair que j'ai testée auprès du journal Libération le plus concerné n'a suscité aucune curiosité de la part des journalistes qui semblaient pourtant comprendre beaucoup d'éléments la première et seule fois que je les ai eu au téléphone pour leur parler de tous les indices du Groupe AZF. C'est justement le jour de la découverte de la bombe à St-Sylvain d'Anjou que j'ai pu avoir Patricia Tourancheau de Libération au téléphone. Elle fut avec Jacky Durand la plus investie dans ce dossier sur le Groupe AZF (mais pas du tout sur l'affaire d'AZF-Toulouse). L'information sur St-Sylvain d'Anjou n'était pas encore parue ce mardi 18 Avril 2006, je ne la connaissais pas mais je me suis répandu au téléphone avec toutes mes recherches concernant les affaires AZF. Certainement au courant le jour-même de la découverte de cette bombe sur la ligne TGV, elle a peut-être même cru que cette coïncidence n'était pas innocente de ma part. En fait si le lien avec Tony Blair existe, en quelques jours, une réaction a pu porter ses fruits et déclencher cette découverte d'un signal d'accord pour la protection. On peut imaginer au contraire que cet événement ferroviaire était le terrain propice à de nouvelles interpellations musclées de la part de la DNAT ou de l'OCRB sur ce nouveau sujet terroriste.... Il n'en a rien été. Cette affaire de bombe a fait la une, une seule journée et l'enquête n'a jamais été relayée. "Parano" que tout cela... pas si sûr !

- Saint-Sylvain est une petite commune Normande à côté de laquelle se trouve une très grande centrale nucléaire, la centrale côtière de Paluel. J'avais déjà détecté début 2006, la présence d'un séisme artificiel de magnitude 4.6 en Manche au large de cette centrale nucléaire. Ce séisme du 6 Octobre 1999, a été très mal justifié par les autorités française (cf paragraphe IV-4 du chapitre  FABIUS ) et quelques courriers avec la préfecture maritime de Cherbourg dans le chapitre  COURRIER ). Si ce secteur sous-marin est l'objet d'essais militaires souterrains secrets en connexion énergétique avec la centrale nucléaire de Paluel et surtout avec le même genre de projet très sensible que sous la colline de Pech David de Toulouse, il n'est pas impossible que le Groupe AZF des voies ferrées ait été aussi au parfum "militaire" et a choisi ce nom de Saint-Sylvain pour des raisons très précises.


III-4 : 4ème lettre du 17 Février 2004 :

postée le 16 Février de Paris-Louvre et reçue le 17 Février 2004

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 77, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 1 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 32 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm



Faute de petite annonce publiée dans Libération indiquant l'acceptation du principe par les autorités, le Groupe AZF devient très menaçant. "Il est néanmoins prévu d'interrompre notre propre silence vis-à-vis des médias après la première explosion."
Il est clair que les média sont un dernier recours dès l'acte terroriste actionné. Le Groupe AZF espère réellement que la négociation soit faite sans les média. Il pense que cela est possible toujours parce que le premier type de chantage informel, le chantage inoffensif, le permet.

III-5 : 5ème lettre du 21 Février 2004 et découverte de la première bombe :

postée le 20 Février 2004 à Melun et reçue le 21 Février 2004

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 77, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 1 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 33 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm




"4 millions de dollars US en coupures usagées de 100$, plus 1 millions d'euro en coupures de 100€" : cette somme est équivalente à l'époque à environ 4,17 millions d'euro. Il n'y a donc pas de surenchère significative de la part du Groupe AZF.

 € en $ 2002 2003 2004 2005 2006
janvier 0,88329 1,06219 1,26132 1,31193 1,21031
février 0,87004 1,07730 1,26465 1,30143 1,19384
mars 0,87580 1,08065 1,22617 1.32007 1,20200
avril 0,88584 1,08476 1,19860 1,29379 1,22712
mai 0,91700 1,15818 1,20072 1,26940 1,27696
juin 0,95544 1,16628 1,21383 1,21649 1,26500
juillet 0,99218 1,13718 1,22659 1,20372 1,26837
août 0,97776 1,11387 1,21747 1,22924 1,28113
septembre 0,98078 1,12217 1,22178 1,22564 1,27274
octobre 0,98111 1,16919  1,24897 1,20145 1,26110
novembre 1,00136 1,17020 1,29914 1,17857 1,28814
décembre 1,01826 1,22856 1,34068 1,18561 1,32128
annuel 0,94490 1,13088 1,24333 1,24478 1,25567


"hélicoptère léger biplace civil" :
Ce sera finalement un Écureuil AS 350, 5 places, des Douanes qui sera envoyé avec la rançon lors de la première tentative. A ce niveau les autorités n'ont pas respecté le deal. Était-ce un motif de la part du Groupe AZF pour que la bâche ne soit pas présentée comme convenue ?

"sommet de la tour Montparnasse" :
Là c'est osé comme condition... mais cette tour est très visible depuis tout le champ de Mars et n'importe quelle personne dans cette zone immense envahie de touristes peut suivre les événements avec des jumelles ou un téléobjectif sans se faire remarquer. Le Groupe AZF savait en revanche qu'un hélicoptère pouvait se poser sans difficulté sur cette tour alors que cela est extrêmement rare. Il semblait connaître certaines mesures d'intervention liée à cette tour. Ceci a été indiqué par les auteurs du livre "Suzy contre mon gros Loup". Un militaire du C.O.S. très spécialisé dans les hélitreuillages et les largages d'hommes doit pouvoir avoir cette information.


Tour Montparnasse vue au téléobjectif depuis l'esplanade sous les quatre pieds de la Tour Eiffel

"46°06'16.91"N et 01°26'01.28"E" sont les coordonnées sur la voie ferrée Paris-Toulouse dans la commune de Folles.




La ville de plus de 5000 habitants la plus proche est "La Souterraine" à 15 km. Bessines à 5 km est quasiment un village et Limoges à 32 km n'a probablement pas de liens avec le choix de l'endroit mais les média n'ont étonnamment parlé que de Limoges.
L'endroit de la bombe est très proche de la bifurcation d'un tronçon de voie ferrée allant vers le bassin de stockage de Bessines de l'Uranium retraité géré par la COGEMA. Coïncidence ou pas... ce point est déjà sensible pour nombres d'écologistes et membres de Green Peace. Si par ce lieu symbolique, le Groupe AZF voulait signifier l'après-nucléaire avec l'électromagnétisme, il a pu être cohérent. Une autre hypothèse plus grave encore serait la dénonciation de l'utilisation souterraine d'une mini-bombe atomique pour obtenir l'énergie nécessaire aux essais électromagnétiques. Dans ce cas, cette explosion souterraine probablement confinée dans un puits sous la colline de Pech David aurait déclenché des effets sismiques plus forts que prévu avec une magnitude de 3.4 !
Une telle manipulation nucléaire est bien entendue strictement interdite par les conventions internationales signées par la France en 1996.
Le Groupe AZF s'est attaché à n'utiliser, comme il l'indique dans ses courriers, que les voies ferrées pour dissimuler ses bombes. La pose d'une telle bombe encore plus proche du site de stockage d'Uranium de Bessines ne pouvait pas être placée en dehors de la ligne Paris-Toulouse fréquentée. C'est bien l'endroit le plus proche de cette zone de stockage d'Uranium qui a été retenu sur la voie ferrée. La signification ne peut être négligé et pourtant du côté de la D.N.A.T., rien n'a filtré la dessus.

III-6 : 6ème lettre du 27 Février 2004 :

postée le 26 Février 2004 du 14ème arrondissement et reçue le 27 Février 2004

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 77, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 1 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 32 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm possible



L'impatience s'accentue. Les autorités traînent en imposant de nouvelles conditions. Le décollage de l'hélicoptère se fera initialement depuis Villacoublay et non depuis la Tour Montparnasse.

"AZF est n'est pas un simple groupe terroriste et nos buts sont radicalement différents" :
Cette phrase confirme à nouveau la portée symbolique de l'action du Groupe AZF qui ne se limite pas à de simples pressions terroristes. Pourtant ce Groupe AZF n'explicite pas clairement l'autre revendication qui serait différente des quelques "modestes" 4 millions d'euro demandés. La revendication n'est pas claire aux yeux du citoyen lambda mais elle doit être parfaitement connue des autorités auxquelles le Groupe AZF s'adresse, les indices étant bien placés dans les courriers.
Toutes les explications officielles des enquêteurs de la DNAT font abstraction de cette notion, ceci est très étonnant et montrerait que les enquêteurs évitent consciemment l'autre sujet secret et non terroriste... AZF-Toulouse. Bien entendu ce secret pourrait être un secret d'État. Il fait partie des moyens de pression du Groupe AZF.

"Hormis notre parole(?) quelles garanties peut-on imaginer ?" :
Tout comme dans une lettre précédente après le mot "Ben Laden", le "(?)" est surprenant. Que signifie-t-il ? Le Groupe AZF insiste-t-il pour dire qu'il n'a plus la parole, qu'il n'a plus la possibilité de porter sa voix ? Parlerait-il encore une fois d'un secret et d'une "omerta" ?

"nos méthodes qui jusque là privilégiaient visiblement la sécurité de tous." :
Le Groupe AZF fait allusion à la bombe inactive de la ligne Paris-Toulouse prévue pour le 18 Février 2004 et découverte par la SNCF le 21 Février 2004. Elle était là pour démontrer les capacités du Groupe AZF. Mais ce Groupe AZF espérait déjà obtenir gain de leur double chantage. Le 27 Février, un accord téléphonique porte sur la livraison de la rançon par hélicoptère pour le Lundi 1er mars 2004.

Le Groupe AZF commence à douter des autorités et relance ces menaces. Le pari des autorités est peut-être qu'elles savent que la première bombe découverte le 21 Février n'était pas active et contrairement à ce qui a été annoncée aux média, elles n'avaient aucune chance d'exploser. Elle était un dernier avertissement des terroristes qui ne semblent pas vouloir user de la violence. Si les autorités connaissent leur adversaire, elles peuvent imaginer ses hésitations... mais en même temps elles peuvent craindre que le chantage informatif démarre.

IV- Les lettres après le 1er Mars 2004 :

Ces trois lettres du mois de Mars ne sont pas du Groupe AZF et ont été inventées par les autorités elles-mêmes.
Cette certitude je l'ai acquise avec l'analyse des événements de fin Février 2004 retranscrits dans le livre d'Élise Galand qui est très bon témoignage des péripéties arrivées aux différents services du Ministère de l'Intérieur.



IV-1 : La 7ème lettre du 11 Mars 2004 :

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 72, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 74 mm de longueur totale distante de 3 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 32 mm
- Marge haute + marge basse de 24 mm




"Après réunion de notre propre "cellule de crise", considérant que vous n'êtes pas totalement responsables..." :
Le terme "cellule de crise" est plus politique que militaire. La mansuétude accordée aux autorités est plus que douteuse...pour un Groupe menaçant, pressé.
En effet, dans l'hypothèse d'auteurs au parfum des événements d'AZF-Toulouse, il est clair que les révélations dans le journal de La Dépêche de l'existence de ce Groupe AZF a été faite, non contre l'avis des autorités mais bien en accord avec elles sachant que les pressions médiatiques étaient telles qu'il fallait sortir l'info malgré un mot d'ordre des autorités aux rédactions de ne pas le faire. Le choix de La Dépêche, le journal le plus menteur sur les causes de la catastrophe de Toulouse est bien un choix voulu par les autorités pour feindre un courage journalistique qui n'en est pas un et en même temps pour reprendre en main l'outil médiatique avec le journal le plus complaisant sur l'affaire d'AZF-Toulouse.

Le 1er Mars, on l'annonçait, le 4 Mars 2004, ce fut fait, le marché de la SAGEM était signé avec son client de la DGA et Pierre Boyé sentait déjà qu'il avait définitivement perdu sa part du marché au profit de son concurrent allemand Bluecher à travers la petite société commerciale française Ouvry.

Le 1er Mars, c'est aussi le jour, où brutalement, le juge anti-terroriste Michel Debacq est écarté de son poste par le Ministre de L'Intérieur. Il ne fera plus parti du jour au lendemain de l'équipe qui travaillait sur les dossiers anti-terroristes dont celui de l'ETA. Mais peut-être valait-il mieux pour ce seul juge peut-être pas assez impartial face à l'affaire d'AZF-Toulouse de 2001, qu'il ne regardât pas de trop près la suite de la stratégie du Ministère de l'Intérieur.

"est effectivement pacifiste et humaniste" :
On continue dans l'angélisme de méchants petits terroristes inconscients de leurs actes.

"au prix du sacrifice de l'un ou l'autre d'entre nous" :
Étonnante révélation, qui associerait plus facilement les terroristes à des jeunes d'El-Qaida qu'à des militaires déterminés ayant prévu tous les coups d'avance. En aucun cas, le Groupe AZF n'a besoin de sacrifice ! Il a prévu une série de bombe enfouies, il a montré qu'une d'entre elles sophistiquée était bien là le 18 Février 2004 et il a même prévu des bombes à des endroits indécelables au cas où les autorités ne jouent pas le jeu. On sent de plus en plus que les auteurs ne sont plus du tout les mêmes et pourtant ils parlent du même sujet. Ils sont faux et pourrait être du cru du Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy lui-même.

"le bon sens de nos interlocuteurs est évident" :
tiens encore un compliment angélique et inutile dans une transaction forcée de ce type...!?

"qu'on ne confie pas au loup le soin de nourrir la brebis : rapprochons-nous plutôt du niveau politique" :
Les média ayant associé le "Suzy" des petites annonces à Nicolas Sarkozy et le "Mon gros loup" à Jacques Chirac, sons servis. Cette phrase conforte les journalistes dans une piste politique et proche des élections régionales de fin Mars. Du vrai grain à portée de main pour toute la volaille médiatique avide de thèmes très simplistes et très vendeurs. Pendant 6 lettres, on avait à faire au seul sujet d'une rançon pour des motifs de compensation et d'investissement avec un ton martial efficace et très menaçant... maintenant on a affaire à un Groupe AZF politique qui surfe sur l'humour, le compliment et l'empressement uniquement pécuniaire.

"Il est quasi impossible de détecter une bombe désodorisée correctement enfouie sans creuser le ballast" :
Tiens ! Le Groupe AZF offre des informations techniques précises décourageantes seulement maintenant... ces infos ne seraient-elles pas issues justement des analyses faites après la première découverte de la bombe de Folles le 21 Février 2004 ?!

"Notre matériel un peu rustique et simpliste a parfaitement répondu à notre attente" :
Ces qualificatifs semblent être un message des autorités aux hommes du Ministère de l'Intérieur eux-mêmes. Pourquoi le Groupe AZF se dénigrerait-il maintenant alors qu'il était au top d'une confrérie secrète et était très sûr de ses moyens techniques... pas du cohérente avec les autres lettres précédentes cette lettre !

"probabilité envisagée de 30% d'explosions" :
Là, on est carrément dans le compte-rendu balistique avec statistique à l'appui. Est-ce vraiment l'intérêt du Groupe AZF de montrer autant de précisions inutiles pour expliquer sa détermination. Ce genre de détails semble au contraire vouloir donner une image approximative du Groupe AZF alors que depuis le début, ce Groupe AZF a toujours très bien su se décrire.

"6 M€, (nouveau tarif)" :
Il y a augmentation pour la première fois. A chaque lettre de Mars, ce sera le cas... pourquoi cette importance accordée à la somme alors que le Groupe AZF a toujours annoncé avant Mars que le montant de cette rançon n'avait qu'un but symbolique pour justement décourager des actes répressifs dangereux des autorités si la somme était délirante.

"Notre équipe de minage, provisoirement rapatriée... 90%" :
Pourquoi révéler ce genre de mouvement ? C'est absurde... même si c'est pour justifier un recalibrage des minuteries déjà actives, toutes ces considérations discréditent le Groupe AZF et dénote une incohérence totale avec les lettres d'avant Mars.

"4 M$ + 2 M€" :
En Mars 2004, cette somme ne correspond pas aux 6 M€ annoncés au-dessus. Cela fait environ 3,25 + 2 M€ = 5,25 M€. L'approximation est donc très importante par rapport aux lettres de Février 2004 qui assimilait correctement 4 M€ avec 4M$ + 1M€ = 4,17 M€. Le Groupe AZF augmente la somme précédente de 1 M€ et pourtant il annonce globalement 6 M€...? Que veut dire cette erreur d'arrondie très grossière que n'avait pas fait le Groupe AZF avant Mars 2004 ?

"répartis dans deux sacs postaux ou agricoles" :
Cette fois-ci le Groupe AZF ne précise pas exactement le mode de répartition. Avant, dans la lettre émise le 20 Février 2004, la répartition entre les deux sacs postaux était homogène et simple à formuler. Dans chacun des sacs était demandé 2 M$ + 1/2M€ sous forme de billets de 100. Où va le million d'euros supplémentaires ? On peut deviner 2 M€ + 1 M€ mais pourquoi pas un sac en $ et un sac en € par exemple... ? La nouvelle proposition optionnelle de sacs agricoles est-elle liée à un constat particulier du Groupe AZF sur le terrain ? Quelle importance a-t-elle pour le Groupe AZF ? Si les autorités se sont permis lors de la première tentative du 1er Mars 2004 d'envoyer un Écureuil AS 355, 5 places des Douanes, alors que le Groupe AZF exigeait un petit hélicoptère bi-place, pourquoi serait-il aussi conciliants dans cet ajout informel très secondaire concernant le type de sacs au lieu de repréciser le type d'hélicoptère utilisé par les autorités, type qui a toute son importance logistique dans une éventuelle poursuite après remise héliportée de la rançon ? Ce des exigences par les autorités aurait d'ailleurs largement pu être le motif de renoncement du Groupe AZF pour récupérer la rançon. Cela ne colle pas...! Cette lettre s'attarde sur le type de terrain finalement utilisé le 1er Mars 2004 en pleine campagne au milieu des champs agricoles du Gatinais, comme pour donner corps à une histoire que les autorités semblent construire par petites briques au fur et à mesure des événements sur le terrain au nom du Groupe AZF lui-même. Ce genre de détails complètement inutile pour un groupe terroriste est comparable aux précisions statistiques en matière balistique aussi ajoutées dans la même lettre. On a même l'impression que ces détails sont là pour alimenter des articles de presse plutôt que pour faciliter la moindre étapes de la remise de rançon.

"muni d'un GPS °'",00..." :
Là on est dans la connerie technique évidente d'autorités du ministère de l'intérieur qui ne savent pas ce qu'est un GPS dans un hélicoptère.
Le système de coordonnées indiqué comme celui des positions fournies en Février n'a aucun motif pour s'afficher avec cette présentation. En effet avec une cible fournie en coordonnées GPS, la moindre conversion des " en ' etc... est quasi immédiate et facile à faire, les GPS ont plusieurs systèmes de présentation des positions et ont par défaut celui indiqué par cette lettre et une fois saisie la cible, le pointage du GPS vers la cible n'est pas en coordonnées Latitude Longitude trop fluctuante à lire mais en distance et cap par rapport à la cible tout simplement. Cette précision montre parfaitement que le Groupe AZF n'est plus du tout celui de Février et qu'il ne connaît rien des détails de l'équipement des hélicos. Cette mention a été faite pour justifier aux journalistes le motif bidon de l'échec du premier largage avec une erreur de coordonnées GPS mais ce motif n'a pas lieu d'être. L'erreur de saisie de coordonnées polaires xx°xx.xxxx' au lieu de xx°xx'xx.xx" par exemple ne peut justifier l'écart de route : en effet 0.xxxx va de 0.0000 à 0.9999 minute et xx.xx va de 00.00 à 59.59 seconde. L'erreur la plus grande de 0.5999' au lieu de 59.99" fournit une différence de 4/10ème de minute soit 24 secondes représentant en latitude environ 650 m : pas de quoi louper une grande bâche bleue ! Un autre type d'erreur serait 0.xxxxxx° avec xx'xx.xx" : là, dans le secteur de livraison proche de Montargis (47°47' 2°41'), l'erreur maximum serait de 0.475999° au lieu de 47'59.99" : soit 0.475999 au lieu de 0.287999 = 0.188000 soit environ 16 km en latitude et un peu moins avec la longitude ! Cette fois-ci l'écart est trop grand pour correspondre à l'indication sommaire par rapport à la ligne HT qui aurait été décrite au téléphone par la complice du Groupe AZF.

"Beaucoup plus de prudence du côté d'AZF désormais." :
'on était mauvais... alors on vous promet qu'on va progresser' : expression complètement ridicule pour des terroristes !

"La substance des courriers antérieurs reste d'actualités." :
Là, c'est vrai qu'il faut le confirmer car les incohérences avec ces lettres ont l'air très grandes ! Ça aussi ça sent le réchauffé et le matraquage artificiel !

Le "pompon" est en tout petit en bas de la page : "Papier, enveloppe et mise en page sont légèrement différents car l'un de nous s'est malheureusement un peu affolé..." :
Ouh..., la chochotte, on n'est plus dans le 14ème arrondissement militaire de Paris, mais en plein dans le Marais ! Là, le niveau est en-dessous des "Club des cinq"... pourquoi tous ces détails qui ridiculisent le Groupe AZF ? Ces courriers sont-ils un stratagème pour que les policiers les plus malins se rendent compte que le Groupe AZF ne communique plus et qu'une autre stratégie a été définie ? Veut-on ridiculiser ce Groupe AZF pour rassurer la population à travers des média dociles qui pourront publier des extraits plus longs de lettres de terroriste ? Veut-on détourner la population vers d'autres pistes moins sensibles que celle du double chantage ? Il est clair que cette stratégie, si la négociation n'a pas eu lieu est à l'encontre du vrai Groupe AZF et essaie de le dénigrer... soit pour éviter de négocier, soit parce qu'il y a eu négociation et que ce Groupe AZF ne doit plus médiatiquement être dangereux !

IV-2 : La 8ème lettre du 17 Mars 2004 :

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 77, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 3 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 32 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm





Comme celle du 11 Mars 2004, elle montre à nouveau :

- une orientation politique
- une augmentation financière

"notre 'secrétariat volant'" :
Étrange expression qui semblerait signifier que ce Groupe AZF avouerait avoir des difficultés pour rédiger ces lettres (plusieurs auteurs ou plus de contraintes pour les rédiger et les envoyer). Veut-il confirmer que ce Groupe AZF est aussi équipé de moyens aériens...? et que cet aspect ne serait plus un secret pour les autorités ? On a plus l'impression que ces termes sont là pour expliquer à ceux qui enquêtent sur ces lettres, les raisons possibles du changement perceptible dans leur forme et leur style. Quel intérêt aurait ce Groupe AZF, toujours déterminé à fournir ce genre de détails en apparence secondaire ?

"contact financier" :
Il apparaît un nouveau personnage dans cette affaire. Au cours des 6 premières lettres du Groupe AZF, tout laisse à penser qu'à part les hommes de terrain qui ont anticipé la dissimulation des bombes, ce Groupe AZF est constitué d'une seule petite équipe occupée à écrire et à récupérer l'argent. Encore une fois pourquoi ce détail supplémentaire sur l'organisation du Groupe AZF... ? En fait, ce personnage semble être un prétexte pour justifier un grand changement d'attitude du Groupe AZF...: il devient vénal et intéressé par les sommes en jeu et doit donc maintenant justifier une attitude qui contredit le contenu des premières lettres. L'intervention de ce nouveau personnage externe contraignant en est l'excuse ! Ce 'contact' peut aussi justifier et personnifier le nouvel appétit financier uniquement en euros du Groupe AZF. Mais a-t-on alors vraiment affaire au même groupe terroriste que celui qui était sûr de lui et savait exactement ce qu'il voulait ? Il ne faut pas oublier qu'au 17 Mars 2004, encore aucune bombe n'avait explosé et donc que le Groupe AZF était toujours dans sa première phase de chantage. Ce nouveau personnage financier fictif ne serait-il pas l' ?

"8 M€ environ" :
Les sommes demandées ne sont plus détaillées en dollars, même pour les surenchères. La barre est passé à 8 millions d'euros avec tout le détail en petites coupures. Pourquoi le dollar n'est plus autant demandés en Mars alors qu'il l'était à plus de 3/4 dans les lettres de Février 2004 ? Pourquoi le détail entre dollars et euros n'a plus la même importance au point d'être confondus alors que le cours entre dollar et euro est toujours du même ordre qu'en Février ou en Janvier 2004 ? L'erreur d'approximation des 6 M€ de la lettre précédente avec 5,25 M€ est confirmée par l'erreur des 8 M€ avec les nouveaux 7,25 M€ nouvellement demandé en valeur réelle. Le Groupe AZF donne même l'impression de ne plus être si ferme sur le dollar et semblerait presque s'orienter vers une demande de rançon totalement en euros... cela signifierait-il que la prochaine rançon conviendrait même avec une somme de 8 millions totalement en euros ? S(agit-il de la même rançon ou d'une nouvelle supplémentaire s'ajoutant à la première comportant une majorité de dollars et probablement héli-balancée le 1er Mars 2004 ?

"2 M€ en coupures de 500€" :
Encore une concession sur la forme financière qui tranche avec la fermeté des premières lettres qui ne voulait que des coupures de 100€ et 100$ réparties de manière homogène. On facilite le travail car 2 M€ d'euros en coupures usagées représente un nouveau volume de livraison... et 500€ permet de rendre ce surplus volumique moins important qu'avec 100€. Mais il n'y a plus de consigne particulière sur la répartition dans les deux sacs...étranges... c'est comme si les difficultés d'héli-rançonnage très étudiées en Février 2004 et très vécues le 1er Mars 2004 ne constituaient plus des points importants... la livraison de la rançon ne serait-elle pas prévue autrement et peut-être n'était-elle plus avec des billets ?

"tous types de marquage, destruction et émetteurs divers" :
Cette lettre semble de plus en plus être un réel compte-rendu d'entraînement pour les services sur le terrain. Les bombes sont nouvelles,... les techniques de piégeages des autorités sont décrites dans le détail comme si ce Groupe AZF pouvait toutes les deviner et se devait de les décrire pour des destinataires médiatiques et policiers et non pour leurs interlocuteurs "créanciers".

"les petites annonces du Figaro" :
On change de Quotidien,... on passe de gauche à droite avec le Figaro qui succède à Libération ! Un tel changement de bord politique et de propriétaire de journal signifierait-il que des journalistes à Libération risqueraient de mieux comprendre des choses que ceux du Figaro depuis l'envoi des lettres de Mars 2004 ? La surveillance technique du média choisi ne peut être plus ou moins efficace selon le bord politique. Y-a-t-il en revanche un meilleur contrôle du personnel médiatique au sein du Figaro...? Là aussi le Groupe AZF semble avoir changé de relations privilégiées et d'avoir une nouvelle identité. Par rapport aux six premières lettres, les différences de contenus et de style sont énormes dans les lettres de Mars 2004...!

"A toutes fins utiles, reprenez en main vos services courriers qui semblent tant soit peu infiltrés" :
le Groupe AZF semble avoir ses sources de renseignement et n'hésite plus maintenant à le dire... n'est-il pas simplement du Ministère de l'Intérieur ou d'un autre organe très bien connus des autorités ce nouveau "Groupe AZF" ?


IV-3 : Le 24 Mars 2004 : découverte de la seconde bombe :

Vers 12H30, des employés de la SNCF repère un arbre penché au-dessus de la voie près de la gare de Montiéramey. A ce niveau, sous la voie se trouve une bombe du même genre que celle découverte à Folles le 21 Février 2004.

La position de la bombe sur la ligne Paris-Bâle fournit au moins trois indices qui pourraient être associés à l'affaire de Toulouse :

1- L'extrémité de cette ligne juste avant Bâle et la frontière Helvètico-Française est la ville de Saint-Louis, là où se trouve l'Institut Franco-Allemand de Recherche Militaire (l'I.S.L.) spécialisé en balistique électromagnétique.
Cet institut est soupçonné par des scientifiques d'être en France et en Allemagne celui qui prépare les futures bombes électromagnétiques sous un secret défense extrêmement bien assuré. Il est doté de plus de 100 millions d'euro (!) de budget chaque année pour sa recherche militaire et se trouve, pour son budget français, en 4ème place (3%) après le CEA, le CNES et l'ONERA, organismes ayant plusieurs sites en France contrairement à l'ISL centré à Saint-Louis. Cet institut bénéficie en plus d'un quart de son financement total grâce à la Défense allemande.



2- Le camp de Mailly-le-Camp, situé exactement à la même longitude, 30 km plus au Nord est l'objet du projet SECOIA de traitement des obus de la première et seconde guerres mondiales depuis l'interdiction des destructions massives des obus habituellement réalisées en baie de Somme.
Les liens Franco-allemand sont très clairs. Mais la recherche sur les nouveaux obus électromagnétiques de l'ISL est peut-être à rapprocher de cette base de destruction.



3- Enfin l'indice le plus probant mais pourtant beaucoup plus politique est tout simplement le lieu géographique à côté duquel se trouvait la seconde bombe : le grand lac d'Orient et le grand lac du Temple avec les parties boisées nommées "Petit et Grand Orient". On ne peut trouver endroit plus évident pour mettre le doigt sur le fameux Grand-Orient de France, loge franc-maçonnique très réputée et ayant dans toute la France de nombreux temples. Cette loge est la plus grande de France et est constituée de très nombreux membres politiques proches de la gauche, de responsable d'administrations et de grands groupes industriels.
Au niveau militaire, c'est le Commissariat à l'Énergie Atomique qui compte le plus grand nombre de membres, les autres composantes militaires plus traditionnelles ayant plutôt des liens avec la Grande Loge Nationale de France plus proche de la droite et avec l'Opus Déi autre loge en opposition aux loges maçonniques.
Il ne faut surtout pas oublier les allusions de la première lettre du Groupe AZF : "Secrètement créé au sein d'une confrérie laïque à spécificité éthique et politique".



Le Groupe AZF n'a-t-il pas visé l'ISL, l'un des acteurs techniquement potentiels des essais électromagnétiques de Toulouse du 21-9-2001, acteur qui recevra en Février 2002 le prestigieux prix de La Défense pour ses travaux sur les obus avec caméras. A part le président François Loos, le seul député Alsacien à participer à la commission parlementaire sur AZF est Jean Ueberschlag, député-maire de Saint-Louis, fief de l'ISL. Ce même député, dentiste d'origine, est Président du "Club du 4 Novembre", groupe restreint des supporters de Jacques Chirac au moment où celui-ci se voyait perdre toute chance à la course présidentielle lors de la montée d'Edouard Balladur en 1994. Jean Ueberschlag est aussi membre administrateur de France 3, tout ce qu'il y a de plus pratique pour surveiller les éventuels débordement des programmes "anti-militaires" de l'émission Pièces à Conviction. Dans ses émissions, on flirte gentiment avec le scandale militaire, mais à 23H30 et sans suite donnée aux quelques révélations, il n'y a pas trop de risques de débordements sur l'actualité du prime-time. Pour l'affaire d'AZF, à deux reprises, cette émission a émis des pistes différentes de celle des experts officiels (arc électrique, attentats...) mais aucune ne mettait en cause une origine à caractère militaire.



IV-4 : La 9ème lettre ridicule du 25 Mars 2004 :

Reconstitution dans le format Word :

- Feuille A4
- Texte avec une police de caractère ARIAL en Gras, taille 11, justification Totale
- Logo AZF avec la police de caractère ARIAL 75, décalage à gauche de 6 mm
- Flèche de 79 mm de longueur totale distante de 2 mm sous le mot "AZF"
- Alinéa des corps de paragraphe de 5 mm
- Marge gauche + marge droite de 32 mm
- Marge haute + marge basse de 32 mm possible



Cette lettre sera la seule a être publiée à l'époque en entier dans la presse. Tout pour rassurer le bon peuple apeuré : 'on est mauvais, on abandonne et on reviendra plus tard avant fin 2006 !'. Là, c'était carrément un groupe de garnements en culotte courte qui vient de se faire gronder après une grosse bêtise... ! Il est vrai que publier entièrement cette lettre donnait une image peu inquiétante du Groupe AZF.
Mais comment associer ce type de lettre aux 6 premières très élaborées, très précises, très déterminées...dont seuls des extraits choisis avaient paru dans la presse ?
Les coordonnées géographiques de la bombe de Folles étaient erronées dans la presse. Et le dénigrement du groupe AZF des dernières lettres de Mars de ce même Groupe AZF est total.
Cette lettre ayant été postée la veille, le jour de la découverte de la seconde bombe à Montiéramey, le Groupe AZF doit certainement avoir provoqué sur le terrain les autorités en constatant que ces autorités se substituaient à lui au mois de Mars. Mais il a dû négocier dès le 1er Mars 2004. Il n'a pas apprécié ce dénigrement ridicule des lettres qui ont suivi la négociation.
L'avertissement du 24 Mars 2004 à Montiéramey a dû être terrible ! Le Premier Ministre, Jean-Pierre Raffarin est venu soi-disant en meeting électoral à Troyes pour suggérer, tout en le démentant, aux journalistes que le Groupe AZF continuait des menaces liées aux élections politiques. Ce voyage politique de Jean-Pierre Raffarin n'était pas du tout planifié. Les média ne mentionnait à cette époque que sa venue le soir du 25 Mars à Bordeaux pour son soutien à Alain Juppé. M. Raffarin s'est déplacé dans l'après-midi à Troyes en avion et après la découverte de la bombe de Montiéramey. Cela n'était qu'un prétexte politique trouvé en urgence avant de reprendre contact avec les interlocuteurs connus du Groupe AZF.
Les autorités de l'Etat ont même pris le soin de bien démentir la coïncidence de ce voyage de M. Raffarin à Troyes avec la présence de cette bombe découverte quelques heures plus tôt. Au cas où, les journalistes ne devineraient et ne relaierait pas cette coïncidence imprévue le matin même, il était astucieux de la démentir le jour-même pour que cette information à caractère politique soit reprise le lendemain 25 Mars 2006, lorsque la lettre du Groupe AZF sera aussi médiatisée.
Waouou...! Et en plus la volaille journalistique a dans sa grande majorité très bien gobé !
La dernière lettre de ce Groupe AZF est ridicule mais au moins elle mettra un terme à l'existence du Groupe AZF qui s'il a négocié dès le 1er Mars préfère effectivement ne plus apparaître dénigré ou pas après cet abandon officiel et très bien médiatisé.


V- D'étranges petites annonces dans Libération :

En plus des réponses de "SUZY" (alias la police) à "MON GROS LOUP" (alias le Groupe AZF), trois annonces suspectes pourraient venir également du Groupe AZF.
Ces annonces, paraissant avec une petite demi-douzaine chaque jour, sont très différentes pour une chose : les majuscules en milieu de phrase !

1- Le jour de l'activation de la première bombe 018, le 18 Février 2004 :

Merci pour cette première année.
JTM EXACTEMENT HUIT

Le "exactement huit" en toute lettre et en majuscule est très étonnant. Il s'avérera que dans la seconde communication téléphonique de la femme d'AZF aux policiers, elle mentionne qu'il y a en tout 9 "bébés". Le 18 Février 2004, il en reste effectivement 8 à activer.

2- Juste après l'envoi de la sixième lettre, probablement la dernière vraie lettre du Groupe AZF, le 28 Février 2004 :

Ta voix mon émoi
M'aime si éclipse 730 jours
A demi-mot ment délicieux
Tant de baisers en attente

Les initiales font "TMAT" : "Tu es échec et mat !". Un message non signé mais très mystérieux, avec une éclipse de 730 jours (2 ans), période de fuite... dont la durée est la même que celle que le Groupe AZF a indiqué dans la lettre du 11 Février : "la remise de billets de banque non piégés et aussi la promesse formelle de ne pas en diffuser les numéros avant deux années entières" ?

3- Les média venaient le 2 Mars dans La Dépêche de sortir l'information, parue le 3 Mars 2004 :

Je t'M, tu es ma flamme je me
Réchauffe à tes sourires sans
Ton regard plus d'avenir t'as
Explosé mon cardiogramme.
Jt’M.

Les trois initiales majuscule calées en début de ligne mais en plein milieu de la phrase font : "RTE" !
"t'as explosé mon cardiogramme" ne serait-il pas une allusion à Philippe Douste-Blazy cardiologue et maire de Toulouse en 2001 ? Un autre personnage toulousain, aussi cardiologue d'origine, pourrait être visé, Gérard Bapt, député-maire de St-Jean et un des hommes politiques les plus influents à Toulouse au sein du Grand-Orient de France.

Un quatrième serait bien issu de la rédaction de Libération elle-même le 9 Mars 2004 :

Nounoute je t'aime y'a aucun
Doute me laisse pas au bord de
La route sans toi j’pédale…
Dans la choucroute. Jt’M.

Les initiales sont NDLD : abrégé signifiant Note De La Direction. Libération aurait pu, à la demande des autorités qui se sont aperçus de l'existence des messages, continuer à sortir quelques messages signés de la même manière, histoire de noyer le poisson.
Le Doute fait à nouveau penser à Douste. La choucroute refait penser à l'Alsace et l'I.S.L.
Des recherches sur les auteurs anonymes ont-elles étaient faites ?
Dans le cas où les autorités connaissaient le Groupe AZF, tout effort de recherche était inutile et risquait d'être voyant pour les journalistes de Libé qui avaient essayé de comprendre tous ses mystères (Patricia Tourancheau).


VI- Des menaces le 15 et le 18 Mars 2004 :

VI-1 Alerte à la bombe par un tract à la gare RER de Rosny-sous-Bois le 15 Mars 2004 :



"AZF - 8 Bombes - 15 Mars 2004 - Rosny"

Dès le 14 Mars, Le Parisien annonçait l'arrivée de la 7ème lettre du Groupe AZF à la Présidence et au Ministère de l'Intérieur et donc la première lettre du mois de Mars. C'est ce même journal qui a relaté un événement étrange survenu le lendemain 15 Mars 2004.
Ce message glissé sur un tract, s'il est du Groupe AZF pourrait justement montrer que le Groupe AZF n'a pas apprécié que l'on annonce officiellement l'existence d'une lettre dont il n'est pas l'auteur. Un tel tract serait un nouveau moyen de communication médiatisable pour signifier sa désapprobation même dans le cas où la négociation a eu lieu. La crainte du dénigrement est peut-être la raison. Ou alors, la négociation n'a pas pris totalement fin; le contrôle des clauses du marché a pu prendre du temps. Tout dénigrement remet en jeu les moyens de pression prévus par le Groupe AZF.

Les 8 bombes n'ont pas de liens avec le nombre de bombes de Madrid qui était de 13. Mais il rappelle bien le message de la petite annonce du 18 Février 2004 : "EXACTEMENT HUIT". L'interlocutrice du Groupe AZF qui a communiqué avec les autorités au moment du pistage de la remise de rançon par hélicoptère a parlé de 9 "bébés". Si le premier "bébé" concernait la bombe 018 du 18 Février 2004, il reste bien 8 bombes sous les voies ferrées le 15 Mars 2004.

Rosny-sous-Bois est le siège de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). S'il est l'auteur de ces tracts, le Groupe AZF n'en est pas à une provocation près.

VI-2 Une bonbonne de gaz avec un message "AZF" sur la voie ferrée de Garges-les-Gonesse le 18 Mars 2004 :



Les archives de M6 confirment cette information très peu médiatisée.



Juste après l'arrivée de la 8ème lettre le 17 Mars 2004 à la Présidence et au Ministère de l'Intérieur, cette nouvelle alerte, qui pourrait ressembler à un canular, n'est peut-être pas si innocente. Les autorités ont fortement médiatisé l'aspect gravissime de la situation et ont prévu des sanctions à tous ceux qui s'amuseraient à des canulars dans le cadre du Groupe AZF.

Le message sur la bombe : "surtout ne me touchez pas", pourrait poursuivre la série d'alerte du vrai Groupe AZF qui n'envoie plus de lettres mais qui ne tolère pas que les autorités se permettent de les remplacer à des fins non prévues par ce Groupe AZF.
Si ce Groupe AZF a réellement récupéré la rançon sur la bâche bleue depuis l'hélicoptère des Douanes, le 1er Mars 2004, il a tout intérêt, comme il l'a précisé dans sa dernière lettre de février 2004 à s'éclipser pendant quelques mois et donc à ne plus être mentionné, dénigré et dérangé.

L'hypothèse de la remise effective de la rançon peut suggérer également que, pendant cette période entre le 2 Mars 2004 et le 25 Mars 2004, date de la dernière lettre d'abandon, le Groupe AZF n'a pas encore remis les positions des bombes sous les voies ferrées et que les autorités se gardent encore des moyens d'agir, voire éventuellement de dénoncer les vrais auteurs du chantage ou bien d'utiliser cette affaire pour un autre objectif.

Dans la lettre du 17 Mars 2004 dont le contenu n'a pas été médiatisé précisément, l'auteur parle de 6 bombes au total et non plus de 9. Ce comptage dans une lettre fictive rédigée par les autorités, correspondrait-il au compte des bombes retrouvées suite à la réception des positions par les autorités ?
Le message serait légèrement faussé pour annoncer que la récupération a été faite mais que tout n'a pas encore été réglé. Dans ce cas... la découverte d'une seconde bombe à Montiéramey relancerait éventuellement à nouveau une série de menaces de la part du Groupe AZF qui souhaite l'arrêt définitif de toute tentative médiatique.

Cela sera le cas, le 25 Mars 2004 avec la dernière lettre ridicule d'abandon.

Il est possible également que le Ministère de l'Intérieur ait profité de cette période de ces trois fausses lettres en Mars 2004, pour inclure une surenchère financière à caractère politique dans la demande de rançon. Toutes les lettres avant le 1er Mars 2004 ne présentaient aucune surenchère malgré l'attente et la tension qui perdurait. Le 17 Mars 2004, la dernière lettre en est déjà à 4 millions d'euros supplémentaire et les allusions politiques sont bien présentes alors que l'on est à quelques jours des élections régionales.

Ce chantage ne serait-il pas d'une nouvelle nature et ne concernerait-il pas autre chose comme affaire...? Le prix du silence du Ministère de l'Intérieur et de ses services au courant par exemple...? Questionner, aujourd'hui en 2008, au plus haut niveau ce Ministère d'Etat revient à questionner le Ministre de la Défense de 2004 puisque le Ministère de l'Intérieur de l'époque, aujourd'hui Président de la République, a nommé, comme Ministre de l'Intérieur, Mme Alliot-Marie, précédemment nommée Ministre de la Défense par l'ancien Président de la République Jacques Chirac... comme "échange standard de bons petits procédés entre amis" on ne peut mieux faire !
Dans la panique du 24 Mars 2004, 8 millions d'euros et de dollar "cach" à livrer discrètement sous le prétexte de ce chantage "AZF nouvelle formule" qu'il faut absolument taire, pourrait donc carrément s'ajouter aux 4 millions d'euros qui ont probablement été livrés depuis l'Écureuil des Douanes, le 1er Mars 2004, aux vrais "terroristes". Cela signifie 12 millions d'euros et dollar en espèce à trouver avec le moins de témoins et le moins d'intermédiaires possibles. Cela ne peut se faire qu'avec des relations de confiance extrêmement restreintes en nombre et surtout en dehors de tout cadre administratif même prévu pour ce genre de crise et de tout cadre comptable même au sein de grands groupes puissants et discrets.


VII- Notification aux média par Nicolas Sarkozy de ne pas informer les français de l'existence du Groupe AZF :

Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales

Paris, le 2 mars 2004

« Note aux rédactions »

Depuis quelques jours, certains journalistes interrogent le ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales sur la réalité d'un chantage conduit à l'initiative d'un groupe terroriste qui menacerait de commettre des attentats. Pour d'évidentes raisons de sécurité, il serait préférable qu'aucune information ne soit rendue publique avant le dénouement de l'affaire. De nombreuses informations, parfois erronées, circulant avec insistance, il a paru cependant nécessaire de vous donner quelques précisions. Il est exact que des courriers sont parvenus au Ministère émanant d'un groupe qui se désigne sous l'appellation AZF. Ces courriers comportent des menaces d'attentats. Ils sont accompagnés de la demande aux pouvoirs publics d'une importante somme d'argent.
Le procureur de la République a ouvert une information auprès de deux juges d'instruction anti-terroristes.
Le Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales tente d'établir des contacts avec le groupe AZF avec le souci de préserver au maximum la sécurité des personnes. Il demande à la presse d'être discrète afin de ne pas gêner ces contacts et fait appel à son sens des responsabilités. Bien entendu, dès que ce sera possible, la presse sera très exactement informée sous le contrôle de la justice de ce qui s'est passé.

Rien de tel pour que justement la presse ressente l'importance de ce type d'information et cède à la tentation.
Tout le scénario concernant le rôle du journal de Midi-Pyrénées La Dépêche qui a enfreint la règle imposée par M. Sarkozy aux média est encore une fois du "cinéma".
Les journalistes savaient bien que ce type de message sortirait quelque part, au pire sur internet. Il ne pouvait resté tu.
Mais quel journal allait être le "vilain petit canard" ? On aurait pu croire au Canard Enchaîné qui est en général celui qui a le moins de scrupule surtout face au Ministre de l'Intérieur. Non... ce fut La Dépêche, le journal qui depuis le 22-9-2001 n'arrête pas de soutenir la version officielle des experts nommés sur l'enquête AZF.
Bien entendu, rien de tel pour montrer un "courage" journalistique bienvenu pour le nombre de tirages. Une sorte de remerciement pour tous les services rendus à la propagande entretenue à Toulouse avec la version du Procureur Bréard. Et les autres médias, à commencer par la radio Europe N°1 ont enchaîné dans les minutes qui ont suivi la parution du journal dans les kiosques. Le secret a tenu quelques heures. Tout un cinéma a été raconté par Élise Galand entre Jean-Michel Baylet, le propriétaire de La Dépêche et Claude Guéant, le bras droit de Nicolas Sarkozy sur la crainte de ce dernier que soit dévoiler l'existence du Groupe AZF... mais tous savaient la chose inévitable. Qui aurait pu attenter un procès à un journal pour ce type d'information...? Il n'y a pas diffamation, violation de la vie privé...non seulement une censure savamment dosée !
Tout l'art dans l'affaire du Groupe AZF est de détourner la valeur de l'information.

Le 2 Mars 2004, le Groupe AZF avait obtenu la certitude que le marché de 4000000 d'euro était négocié. Il suffit de constater la date de signature du marché de la SAGEM incluant un nouveau participant allemand... et incluant les 5% d'aléas.

La manipulation effectuée sur les journalistes par les politiques et avec la complicité des patrons de presse est grandiose dans cette affaire et elle tient encore jusqu'à aujourd'hui !

Le juge encadrant la D.N.A.T. (Division Nationale Anti-Terroriste), Jean-Louis Bruguière a jusqu'à aujourd'hui refusé de faire le moindre lien avec l'affaire d'AZF-Toulouse.
Cela est normal, la version actuelle des experts de l'enquête d'AZF-Toulouse, très bien entretenue par La Dépêche, évite tout rapprochement possible. Les juges cloisonnent pour les besoins du secret mais pas pour faire avancer l'enquête toujours en panne aujourd'hui

Ces nouvelles informations sur le Groupe AZF ont été communiquées au Commandant Serge Dumont de la D.N.A.T.. Rien pour l'instant n'en a été tiré. Le verrou "Bruguière" pour compartimenter les affaires AZF est très solide.

La SNCF, malgré des inspections coûteuses et gigantesques sur 30000 km de voies, n'a officiellement rien trouvé depuis le 25 Mars 2004. A ce compte, les voies ferrées détiennent toujours les 7 bombes restantes ! Mais personne ne se pose de question sur cette possibilité. Il est vrai que le Groupe AZF a été si mignon et ridicule dans les dernières lettres de Mars 2004 qu'on ne peut imaginer que les deux premières bombes pourtant sophistiquées soient accompagnées de 7 autres. A moins que toutes ont été retrouvées justement parce que la négociation a eu lieu... ! Mais la-dessus aucun journaliste ne fouille. Étonnant !

VIII- Les fonds secrets de l'I.U.M.M. auraient-ils servi à payer la ou les rançons ?

Le Groupe AZF aurait quitté la scène, "la queue entre les jambes", avec quasiment une lettre d'excuse reçue le 25 Mars par ses deux destinataires habituels et le lendemain de la découverte de la seconde bombe sur la ligne Paris-Bâle à Montiéramey ! Il exigeait en dernière instance 8 millions d'euros.

Et si cette somme avait bel et bien été versée !
De telle sommes en espèces, parcourant l'environnement proche du Ministre de l'Intérieur de l'époque peuvent se trouver... mais elles doivent être extrêmement secrètes et ne même pas reposer sur les fonds secrets en cas de crise connus des députés et du gouvernement. Un réseau très restreint d'amis privés ou un réseau de confiance extrêmement solide peut faire l'affaire. Je ne peux m'empêcher de penser à l'affaire "U.I.M.M. Gautier-Sauvagnac" déclenchée juridiquement et médiatiquement en Septembre 2007 et possédant à tout point de vue tout ce qu'il faut pour s'intégrer au problème financier du "Groupe AZF".

- L'U.I.M.M. est l'Union des Industries Métallurgiques et Minières. En 2004, le patron de l'U.I.M.M. n'est pas M. Gautier-Sauvagnac mais Daniel Dewarvin. Ce monsieur, fils de l'illustre et extrêmement respecté Résistant André Dewarvin (alias Colonel Passy), sort tout droit de l'École Nationale Supérieure d'Aéronautique de Toulouse. Ancien Ingénieur de l'Armement, il a dirigé l'I.U.M.M. de 1999 à 2006.

- La caisse noire de l'U.I.M.M. qui a cumulé environ 19 millions d'euros de détournement d'argent des deux comptes bancaires principaux de l'U.I.M.M. (banques BNP-Paribas et Martin-Maurel) est issue des énormes fonds de réserve (600 millions d'euros) servant à la "fameuse" fluidification sociale ainsi nommée par M. Gautier Sauvagnac.

- L'affaire n'est sortie médiatiquement et juridiquement qu'en Septembre 2007. Mais, en réalité, une première alerte avait été lancée en Juin 2004 par la banque BNP Paribas qui avait repéré, depuis plusieurs années, des retraits importants en espèce par des membres de l'U.I.M.M.. Cette révélation provient de l'hebdomadaire Marianne. Elle a été confirmée en Septembre 2004 par une note écrite de la banque Paribas parvenue à l'organisme Tracfin chargé par le ministère des finances de suivre les trafics financiers.

- En juin 2004, Nicolas Sarkozy venait de céder sa place de Ministre de l'Intérieur à Dominique De Villepin et avait pris le contrôle pour quelques mois du très important Ministère de l'Économie et des Finances. Quelques jours après son arrivée à ce poste ministériel, la banque Paribas avait donc averti le Ministère de ces mouvements bancaires de l'U.I.M.M. Étonnamment, Tracfin n'a pas suivi et a laissé faire sans la moindre intervention et la moindre enquête administrative.

- Jusqu'à aujourd'hui les mis en examen Gautier-Sauvagnac et Dewarvin n'ont toujours pas révélé les destinataires de ces fonds illégaux. Semblant profiter d'une tranquille impunité, M. Sauvagnac touchera même pour son départ de l'U.I.M.M. une indemnité de 1,5 millions d'euros remisée temporairement après quelques éclats médiatiques à 780000 euros, somme des plus scandaleuses au travers de tous ces agissements qui l'ont conduit devant la justice. M. Sauvagnac, qui ne cache nullement son intention de garder le silence sur le nom des destinataires de cette somme, a même osé clamer : « Que chacun prenne ses responsabilités comme j'ai pris les miennes. »... Mais à qui s'adresse ce message sinon à des responsables très haut placés qui ne semble pas pressés d'entendre M. Sauvagnac ?

- Ces deux anciens présidents de l'U.I.M.M. osent cependant suggérer sans les viser directement que révéler ces destinataires reviendrait à dévoiler, entre autres, le nom de syndicalistes corrompus. Du côté syndical, on ne semble pas avoir peur et les demandes d'explications sont fermement réclamées. Seul quelques rares cas de financement syndical portant sur de faibles sommes ont été suggérés lors de cette enquête.

- A un moment, il est même avoué par un autre ancien président de l'U.I.M.M et ancien président du patronat, Yvon Gattaz qu'une partie de ces fonds a permis de financer en espèce une pension régulière de 5000 € par mois à ce prédécesseur bienheureux depuis quelques années... mais, même sans preuve, ce motif apparemment avouable et pourtant choquant ne couvre même pas 4% de ces fonds détournés en supposant que cette somme fut régulière sur plusieurs décennies.

- La nouvelle présidente du MEDEF, Laurence Parisot, semble aussi en conflit avec ces anciens de l'U.I.M.M. qui a depuis renouvelé son staff dirigeant. Mais elle ne parvient pas plus que les syndicats à obtenir des explications sur ces détournements malgré son insistance en Mai 2007 auprès du juge du pôle financier chargé du dossier.

- Et en parlant du juge chargé du dossier, c'est là que l'on retrouve l'affaire AZF... Ce juge n'est autre que le juge Roger Le Loire... Il n'est pas n'importe quel juge. Il est intervenu dans l'affaire Knights mentionnée sur ce site dans le chapitre  SNPE  lié à la SNPE ! Parachuté début 2007 au sein du Pôle Financier alors qu'il n'en a pas les compétences à l'origine, ce juge avait déjà couvert en 1995, sous la présidence de Jacques Chirac, le fameux "faux-suicide" du juge Borrel à Djibouti. Rompu aux affaires d'Etat, il avait notamment lancé en vain, fin Mai 2001, une convocation en tant que témoin contre Henri Kissinger dans le cadre des poursuites européennes contre le Général Pinochet. Henri Kissinger en visite privée en France, logé au Ritz, a dû quitter le territoire français plus tôt que prévu... Cet épisode qui confirmait les très fortes tensions entre les U.S.A. et les autorités françaises coîncidait aussi avec la venue de membres de la C.I.A. au sein de la SNPE-Toulouse en Mai 2001. Mais en ce qui concerne la SNPE, ce même juge a maintenu, à tort, en prison un témoin important du fonctionnement de l'usine SNPE, de Juillet 2001 à Mars 2002, date à laquelle ce témoin a été libéré avant procès. Le juge Roger Le Loire, avec la complicité d'une avocate parisienne Me Faussat, a falsifié une fausse convocation du témoin devant le juge le 22 Janvier 2002. Ce témoin, qui possédait la liste des Instructions de Service de la SNPE, et qui a été piégé par une call-girl américaine à l'aéroport de Roissy qui l'a accusé de viol, ne put jamais voir le juge Roger Le Loire si ce n'est au moment de sa libération après 7 mois et demi d'un véritable calvaire en prison. Ce juge a été définitivement désavoué sur cette affaire, le 6 Février 2008, grâce à un acquittement aux assises que ce témoin a obtenu après avoir exiger de la justice un réexamen complet de son cas. Cette affaire Knights liée à la SNPE semblerait révéler de la part d'organismes américains la volonté de récupérer des informations importantes sur cette usine quelque semaines avant le 21 Septembre 2001. Les étranges méthodes de ce juge Roger Le Loire, qui semble travailler pour des intérêts étrangers à ceux de la justice, pourraient parfaitement convenir aux protagonistes de l'affaire de l'U.I.M.M., puisque, depuis plusieurs mois, ils sont toujours en liberté et ne semblent pas pressés de fournir des explications. Ce juge, qui n'obtient aucun résultat, continuerait-il à travailler pour des affaires d'Etat après avoir été muté début 2007 au Pôle Financier ?

- Si une partie de ces fonds secrets de l'U.I.M.M. a réellement profité à l'ancien Ministre de l'Intérieur en 2004, dans le cadre d'une crise et d'une affaire d'Etat que l'ancienne Présidence ne veut pas non plus révéler, à savoir celle du Groupe AZF des voies ferrées, le juge Roger Le Loire pourrait bien servir de moyen de pression extrêmement pratique contre M. Sarkozy au cas ou celui-ci ne voudrait pas continuer d'assumer le mensonge d'Etat lié à l'affaire AZF-Toulouse.

- L'hypothèse que ce premier Groupe AZF des voies ferrées est encore dans la nature confirmerait aussi le soucis très "Chiraquien" de regagner du terrain sur le contrôle de M. Sarkozy via des juges rompus aux mensonges d'Etat lors de la présidence chiraquienne.


IX- Les autres Groupes AZF :

Depuis d'autres Groupe AZF sont nés, certains avec des jeux de piste, avec des menaces d'empoisonnement. L'un des plus sérieux, celui contre les groupes alimentaires, apparu juste après l'affaire du premier Groupe AZF des voies ferrées, avait sérieusement menacé des grands groupes internationaux comme Coca-Cola, Nestlé ou Danone et ne manquait pas d'indiquer dans ses lettres que Total était un "vilain" alors que Total n'était même pas concerné par ces menaces... à se demander si ce nouveau groupe n'était pas un support de propagande à la sauce de "La Dépêche du Midi" ?!

Le juge Jean-Louis Périès fut chargé d'instruire cette affaire criminelle. Ce Groupe AZF fut appelé Groupe AZF3 ou Groupe AZF Coca-Cola.

Ce groupe AZF3 a surgi début juillet 2004. M Nicolas Sarkozy avait depuis le 1er Avril 2006, temporairement cédé son poste de Ministre de l'Intérieur, à M. Dominique De Villepin pour s'installer au Ministère de l'Économie et des Finances. L'affaire du Groupe AZF des voies ferrées avait eu lieu sous le Ministère Sarkozy, alors que celle du Groupe AZF des lettres d'empoisonnements a démarré juste après la venue de Dominique De Villepin au Ministère de l'Intérieur.

Dans le premier cas, c'était la Division Nationale Anti-Terroriste (D.N.A.T.) qui s'occupait du dossier, dans le second cas c'était l'Office Central de la Répression du Banditisme (O.C.R.B.),... ces deux organes étant tous les deux dépendants du Ministère de l'Intérieur.

Ce Groupe AZF3 a sévi de Juillet 2004 à Septembre 2005. Il a envoyé des lettres de menaces d'empoisonnement des produits alimentaires à 8 grands groupes internationaux dont Coca-Cola, Danone, Nestlé etc...
Les menaces ont été prises au sérieux par l'Office Central de la Répression du Banditisme (O.C.R.B.) et cette affaire n'a pas été orientée vers la D.N.A.T. contrairement au chantage du premier Groupe AZF des voies ferrées. Il appliquait pourtant une forme de terreur mais apparemment les autorités n'avaient pas considéré que ce type de terreur était équivalente à la pose de bombe et avaient donc parfaitement décloisonné ces deux affaires successives entre la D.N.A.T. et l'O.C.R.B..
Valait-il mieux pour ces autorités que le même organisme, en l'occurrence, la D.N.A.T., ne traite pas ces deux affaires ?
Le choix de cette stratégie qui considérait que le Groupe AZF3 n'était pas issu du monde terroriste, même s'il réclamait aussi de l'argent avec des menaces de mort, émanait en tout cas du Ministère de l'Intérieur.
Des réponses dans les petites annonces de la Presse étaient également demandées par les maîtres-chanteurs. Certains des groupes alimentaires ont été jusqu'à répondre comme convenu à ces demandes.
Une pression toute particulière des autorités, selon le livre d'Elise Galand et Romain Icard apparemment très bien renseignés par les policiers, a été soutenue contre Coca-cola qui ne souhaitait pas rentrer dans ce jeu et qui finalement y est rentré.
Plus tard, deux autres personnalités, les journalistes de TV Béatrice Schoenberg et Patrick Poivre d'Arvor ont reçu en Février 2005 des lettres similaires de menace s'ils ne versaient pas de rançon. Cette information concernant ces deux journalistes ne fut pas connue des média... je l'ai appris tout bêtement lors de ma garde à vue du 15 Février 2006 exercé par l'O.C.R.B. sous le prétexte d'une dénonciation calomnieuse du Maire de la commune du Vernet située à 15 km au Sud de Toulouse.

Dans certaines lettres de menaces de ce Groupe AZF3, des critiques méchantes contre Total ont été mises en valeur. Ce parti pris, très axé sur le discours officiel de la piste chimique des experts permettant de dénigrer la société Total dans l'affaire toulousaine, était très visible et presqu'étrange. Alors que l'enquête en 2004 avaient encore plusieurs pistes de recherche en cours, alors que le juge Thierry Perriquet semblait en 2004 regarder d'un peu plus près certaines pistes suite à l'arrivée de nouvelles informations (témoignages de la Commission vérité, images de l'hélicoptère filmé par M6, nouveaux enregistrements sonores, nouvelles études des incidents électriques, etc...), ce type de discours dans les lettres du Groupe AZF3 donnait une connotation très partisane et en décalage avec l'existence de vrais maîtres-chanteurs décidés à gêner des sociétés qui n'avaient rien à voir avec les groupes pétroliers. On peut imaginer que si un groupe réel était derrière ces lettres, les termes de ses lettres "pro version officielle" auraient dû déclencher des menaces vers ce genre de groupe pétrolier. Pourtant ce groupe AZF3 n'a pas exercé de chantage directement sur lui. Ces menaces donnent l'impression d'une certaine continuité avec les lettres du premier Groupe AZF des voies ferrées qui avait également dénoncé les dérives des grands groupes industriels dont les grands groupes alimentaires.
Le ton "alter mondialiste" de ce dernier Groupe AZF3 était cette fois mis très en évidence contrairement à quelques suggestions proposées dans la recherche des auteurs du premier Groupe AZF des voies ferrées.

On avait l'impression que ce nouveau Groupe AZF était là pour donner corps à une entité que les autorités auraient presque souhaité avoir devant elles avec le premier Groupe AZF des voies ferrées... "pro version officielle"... lettres de menace faciles à envoyer ... et difficile à coincer sans élément tangible sur le terrain.
C'est seulement à partir du 4 mars 2004 que les autorités ont largement suggéré aux média cette piste "alter-mondialiste" alors que le contenu des lettres du premier Groupe AZF des voies ferrées, non seulement n'attaquait jamais les militaires à la solde de l'Etat comme peuvent le faire très facilement les alter-mondialistes, mais faisait beaucoup plus allusion aux loges secrètes de type maçonnique, aux collusions Etat - Média, demandait une réparation très ciblée et semblait surtout avoir une stratégie de terrain plutôt qu'un message politique.

Il est à préciser que, contrairement aux lettres du premier Groupe AZF, les courriers de ce Groupe AZF3 reçus par les groupes alimentaires n'ont pas été publiés dans leur intégralité. Leur existence ne fait aucun doute puisque les groupes alimentaires ont provoqué des procédures juridiques mais, aujourd'hui encore, aucun journaliste n'a jugé utile de poursuivre les investigations. Il est vrai qu'aucun passage à l'acte n'a eu lieu alors que le Groupe AZF des voies ferrées, lui, avaient tout de même enfoui deux bombes très sérieuses !